Sept syndicats appelaient à la grève dans l'enseignement privé, ce jeudi 16 mai. Selon eux, les réformes en cours vont aboutir à des suppressions de postes d'enseignant et à rendre leur statut plus précaire.
Ils étaient environ 150 enseignants rassemblés ce jeudi 16 mai, à midi, devant le rectorat à Rennes, bloquant provisoirement la rue d'Antrain. Les syndicats présents, CFDT, CGT, FO, CFTC ... s'inquiètent des conséquences de la loi "pour une école de la confiance" initiée par le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer.
En Bretagne, l'enseignement privé est particulièrement implanté: près de 40% des élèves y sont scolarisés.
Comme leurs collègues du public, les enseignants mobilisés ce midi s'inquiètent de voir le nombre de postes diminuer, et que les professeurs titulaires soient remplacés par des maîtres délégués, en contrat précaire. Ils réclament "l'arrêt des réformes en cours" et la titularisation des enseignants "en contrat non définitif".