Le groupuscule d'ultra droite L'Oriflamme Rennes a revendiqué avoir dégradé hier l'entrée du local du Parti communiste à Rennes. La cause de ce vandalisme serait un communiqué datant de 2014 où le Parti affichait son opposition à l'expulsion de la famille de l'auteur présumé de l'attentat d'Arras, hébergée à l'époque à La Guerche-de-Bretagne.
Dimanche 15 octobre, l'entrée de la permanence du Parti communiste, située rue Louis Hémon à Rennes, a fait l'objet d'actes de vandalisme. De la peinture rouge jetée sur le portail et des affichettes collées dessus avec l'inscription suivante : "Traitres à la France, communistes assassins". Cette action a été revendiquée sur le réseau social X (ex-Twitter) par le groupuscule d'extrême droite L'Oriflamme.
En cause, un communiqué datant de 2014 où le Parti affichait son opposition à l'expulsion de la famille de l'auteur présumé de l'attentat d'Arras, hébergée à l'époque à La Guerche-de-Bretagne, en Ille-et-Vilaine.
Des empreintes ont été relevées sur place par la police et une enquête a été ouverte.
Déjà des dégradations en 2022
Ce n'est pas la première fois que cette permanence fait l'objet de dégradations. Déjà, en mars 2022, les locaux de la Fédération d'Ille-et-Vilaine du PCF à Rennes, qui était également la permanence locale de campagne de Fabien Roussel, avaient subi des dégradations dans la nuit du 14 au 15 mars 2022, dans le contexte de la campagne présidentielle.
Les dégradations sont accompagnées d'inscriptions "qui s'en prennent directement à notre candidat Fabien Roussel", indiquait à l'époque le communiqué du Mouvement des Jeunes communistes français.
"Roussel traître du prolétariat !", "Roussel PCF direction de traître", pouvait-on lire sur les volets des locaux. Une plainte avait été déposée.