Avec 66,55 % des voix, le score de François Fillon en Bretagne est quasi identique au résultat national. Partout il l'emporte haut la main. Alain Juppé n'a pas réusi à réduire l'écart, malgré une hausse de participation pour ce second tour de la primaire des Républicains.
Avec plus de 49 % des voix en Bretagne, au soir du premier tour, il n'y avait pas beaucoup de suspens sur les résultats du deuxième ce dimanche. Restait à savoir quel serait l'écart entre les deux finalistes. De toute évidence, Alain Juppé n'a pas réussi à le réduire. La hausse de la participation en Bretagne (+ 15 000 électeurs) n'a rien changé. François Fillon est sans conteste le candidat préféré des électeurs de droite ausi en Bretagne.
Les résultats département par département
Dans le détail, dans les Côtes d'Armor, François Fillon arrive en tête avec 69%, contre 31% pour Alain Juppé.Il était soutenu par le président du Conseil départemental, Alain Cadec. Score identique dans le Morbihan, où il était soutenu par François Goulard, le président du Conseil départemental du Morbihan. Dans le Finistère, l'ancien président de la Région Pays de la Loire arrive en tête avec 65,10, Alain Juppé obtient 34,9%. Et enfin, en Ille et Vilaine où il était soutenu par Isabelle Le Callennec, députée de Vitré, François Fillon obtient 64,6% et Alain Juppé 35,4%. Invitée du journal de France 3 Bretagne, Isabelle Le Callennec a expliqué que François Fillon avait relayé les préoccupations des Français, de "tous les Français, pas que ses militants".
Ambiance dans un bureau de vote rennais au moment du dépouillement et de l'annonce du résultat.
L'ancien Premier ministre a réussi à séduire une partie de l'électorat catholique de droite. C'est le cas en Bretagne. Solange, enseignante de 50 ans qui vit à Rennes.
J'ai voté Fillon avec le coeur, en raison de mes racines catholiques. Je suis sûre qu'il adoucira son programme, mais c'est lui qui peut moderniser la France.
A moins de six mois de la présidentielle, le champion de la droite a assuré qu'il aurait "besoin de tout le monde" dans son camp pour "vaincre" la gauche et le Front national et attirer "ces électeurs qui ne sont aujourd'hui pas des nôtres". Son programme, d'inspiration libérale, prévoit notamment 500.000 suppressions d'emplois publics, la fin de l'ISF, une hausse de TVA, l'abrogation des 35 heures, la retraite à 65 ans.