Le président Emmanuel Macron a annoncé samedi soir à Rennes lors de l'inauguration de la nouvelle ligne à grande vitesse Paris-Rennes, qu'il entendait mettre la priorité sur "les transports du quotidien" plutôt que sur de nouveaux "grands projets" tels la LGV.

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Emmanuel Macron a par ailleurs déclaré qu'il souhaitait "que l'on parvienne dès le 1er semestre 2018 à une loi d'orientation des mobilités qui apportera enfin des réponses concrètes".

Priorité aux transports du quotidien

"Le combat que je souhaite engager pour les années à venir, c'est celui des transports du quotidien", a-t-il répété devant quelque 700 invités, ajoutant qu'il n'entendait pas "relancer de grands projets nouveaux mais s'engager à financer le renouvellement des infrastructures".

Emamnuel Marcron, président de la République, lors de son discours inaugural de la LGV Bretagne à Rennes le 1er juillet 2017 Images : pool présidentel

Emmanuel Macron, qui venait de parcourir le trajet Paris-Rennes en moins d'une heure trente, a salué dans le LGV "un succès technologique""Près de 50 ans après le discours de Quimper du général de Gaulle et le lancement du plan routier breton qui a permis de désenclaver le territoire (...), c'est une nouvelle étape, décisive, pour l'accessibilité du territoire breton", s'est-il réjoui.

La LGV entre Paris et Rennes a été inaugurée par Emmanuel Macron

"Pas de grands projets nouveaux"

Mais, a-t-il ajouté, "en venant inaugurer ce projet ce soir (...), je suis en train de vous dire: le rêve des cinq prochaines années ne doit pas être un nouveau grand projet comme celui-là".

"Ce succès technique (...) ne doit en rien nous faire renoncer à penser à la mobilité du futur, car (...) bien des combats restent à mener: les infrastructures essentielles à notre attractivité sont insuffisamment entretenues", a ajouté le président, citant les défaillances des infrastructures fluviales, portuaires, routières ou ferroviaires.


"La promesse que je veux qu'ensemble nous tenions pour les années à venir, c'est ceci: (...) ne pas relancer de grand projets nouveaux mais s'engager à financer le renouvellement des infrastructures (...), à les échelonner dans le temps", a-t-il insisté.

"Nous devons marquer une pause et réorienter nos priorités. L'Etat ne prendra plus de grands engagements, ne lancera plus de nouveaux grands chantiers tant que la loi d'orientation des mobilités ne sera pas adoptée", a-t-il conclu. La France doit "à présent davantage concentrer ses efforts, ses investissements sur la rénovation des réseaux existants, sur la réduction de la fracture territoriale qui s'est aggravée ces dernières années: c'est l'horizon de ce quinquennat", a encore explicité le président, avant de se joindre à la chorale de la SNCF pour saluer l'arrivée de la LGV bretonne.

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