Selon un rapport d'expert remis au parquet de Rennes ce mardi, l'incendie qui a fait un mort et 29 blessés dans une résidence universitaire sur le campus de Supélec près de rennes, serait accidentel. L’hypothèse d’un mégot de cigarette mal éteint est évoquée.
Ce mardi, les élèves et le personnel de Supélec à Cesson-Sévigné ont appris le décès lundi soir de l'étudiant le plus gravement blessé dans l'incendie de la résidence universitaire. Il est décédé des suites d'une intoxication au monoxyde de carbone précise ce mardi soir le parquet de Rennes dans un communiqué.
Incendie Supélec Rennes : l'étudiant gravement blessé est décédé
Incendie accidentel
Le parquet de Rennes explique que dans son rapport remis ce mardi, l’expert judiciaire "a écarté la thèse d’une éventuelle défaillance de l’installation électrique, et n’a relevé aucun manquement aux normes de sécurité en vigueur."De plus, suite aux constatations et aux auditions opérées par l'expert et les enquêteurs de la police, "aucun élément ne permet d’accréditer un acte de mise à feu volontaire."
Le parquet ajoute qu'en l'état des investigations, "la thèse la plus vraisemblable est celle d’un incendie d’origine humaine accidentelle, l'expert évoquant l’hypothèse d’un mégot de cigarette mal éteint."