Le garçon avait développé une lourde maladie du sommeil après avoir été vacciné en 2009 dans le cadre de la campagne contre le H1N1. Le tribunal administratif de Rennes a alloué la somme de 1,39 million d'euros à ses parents.
Le tribunal administratif de Rennes a alloué la somme de 1,39 million d'euros aux parents d'un jeune homme qui a développé une narcolepsie-cataplexie après une l'injection du vaccin contre le grippe A (H1N1).
Maladie du sommeil
Le garçon, alors âgé de 10 ans, avait été vacciné le 9 décembre 2009 dans le cadre de la campagne de vaccination contre le H1N1. Par la suite, il a développé cette maladie du sommeil se manifestant "par des endormissements incessants dans la journée, des difficultés majeures pour se réveiller le matin, la nécessité d'une stimulation parentale très fréquente et d'une surveillance quasi constante en raison de la survenance de cataplexies totales avec chutes", selon le jugement du tribunal.
L'indemnisation proposée était insuffisante, les parents avaient saisi la justice
Après le diagnostic de la maladie le 1er mars 2012, ses parents ont saisi l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM). Ne jugeant pas l'indemnisation proposée suffisante, ils ont ensuite saisi la justice administrative.
Le tribunal administratif les a dédommagés au regard notamment des "conséquences métaboliques et cardiovasculaires en lien avec le surpoids résultant des effets
secondaires du traitement médicamenteux ainsi que d'un syndrome dépressif majeur, résistant au traitement".
Le tribunal note également "une rancoeur nourrie" du jeune homme "à l'égard du système de santé ainsi que de ses parents pour l'avoir fait vacciner" ainsi que "le préjudice esthétique permanent, compte tenu de l'obésité morbide, des crises de cataplexie et de l'endormissement à tout moment".