Des détenues ont rencontré un grand chef cuisinier pour, ensemble, mettre la main au fourneau. Une journée qui redonne du goût à la vie.
A la prison des femmes de Rennes, il y a avait comme un jury de chef cuisiniers, des participantes, et beaucoup de larmes, comme dans les émissions de télé.
« On se découvre minute par minute » témoigne Christophe Le Fur, chef cuisinier, « ce matin quand on s'est rencontré c'était différent, il y avait de la distance, il y avait la barrière de la langue, et puis en fin de matinée, c’est presque des accolades et des embrassades ».
L’histoire commence par une rencontre entre un traiteur du Morbihan, Jacques Henrio, meilleur ouvrier de France, et la chef cuisinière de la prison des femmes.
Pour préparer cette journée où détenues et chefs cuisineront ensemble, par équipe, les femmes se sont entraînées des mois, parfois dans leurs cellules, avec une plaque, une bouilloire, des ingrédients qu’elles « cantinent ».
Une belle assiette, une main sur l’épaule, et quelle que soit la saveur du plat, l’important est ailleurs : le goût à la vie.