Le procès de Jean-Yves Prigent débute ce vendredi 12 juillet devant le tribunal correctionnel de Rennes. Il est suspecté d'agressions sexuelles sur des jeunes mineurs de plus de 15 ans. L'audience s'est ouverte à 15h.
C'est une figure du canoë-kayak français qui est jugée ce vendredi par le tribunal correctionnel de Rennes : Jean-Yves Prigent, ancien champion du monde slalom en 1977 et entraîneur au pôle France de Cesson-Sévigné près de Rennes, a reconnu les agressions sexuelles dont il était suspecté.
Il avait été placé sous contrôle judiciaire après une garde à vue le 24 mai dernier, suite à des plaintes parvenues au préfet d'Ille-et-Vilaine. En mars, un parent a signalé des faits d'agression sexuelle commis sur son fils âgé de 16 ans lors d'un week-end de compétition.
Les faits reconnus
"Ces attouchements auraient été commis (...) alors qu'ils dormaient ensemble dans le camping-car du mis en cause", avait indiqué le procureur de la République. "Une deuxième victime du même âge a été identifiée comme ayant également subi des attouchements dans le même contexte la nuit suivante" avait-il complété.
Jean-Yves Prigent a reconnu l'ensemble des faits et avait été déféré au parquet le 24 mai 2024. Il lui a été interdit de paraître au kayak-club de Rennes et au pôle France Kayak de Cesson-Sévigné.
Une famille investie dans le kayak
Aucun autre membre de la famille Prigent n'est concerné par ce procès. L'épouse de l'ancien champion du monde est directrice du site de Vaires-sur-Marne, où auront lieu les épreuves olympiques de canoë-kayak, tandis que son fils Yves travaille pour l'organisation de Paris 2024. Camille Prigent, elle, est championne de K1 slalom et qualifiée pour les Jeux de Paris 2024.