La loi donnant un cadre juridique au développement des RER métropolitains, appelés officiellement SERM (services express régionaux métropolitains), a été définitivement adoptée par les sénateurs ce lundi 18 décembre. La région Bretagne va en bénéficier.
Plusieurs projets sont à l’étude ou en cours de développement à Lille, Lyon, Grenoble, Marseille, Nantes, Rennes, Rouen, Strasbourg ou Bordeaux. Les Serm ne seront pas calqués sur le modèle du RER francilien, lancé dans les années soixante.
Contrairement au RER parisien, auxquels les Serm sont souvent assimilés, ces projets comportent, en plus d'un renforcement de l'offre ferroviaire, des cars express "à haut niveau de service" et des réseaux cyclables. Certains peuvent également inclure des services de transport fluvial, de covoiturage, d'autopartage et des services de transports guidés (métros, tramways, téléphériques...).
L’offre ferroviaire sera renforcée avec comme objectif des trains toutes les 10 à 15 minutes traversant chaque métropole concernée.
En Bretagne, un "BreizhGo Express"
A Rennes, la région Bretagne a mené une étude pour quantifier les "nombreux" investissements à réaliser afin de permettre un "choc d'offres" de transport à horizons 2030 et 2040.
Elle ambitionne la mise en place d'un "BreizhGo Express", sur l'axe nord Brest-Rennes et sur l'axe sud Quimper-Vannes, potentiellement à partir de 2025.
Un syndicat mixte Bretagne Mobilités, regroupant l'intégralité des autorités organisatrices des mobilités de Bretagne, doit être créé en 2024 pour plancher sur le projet.
Les investissements sur l’infrastructure sont évalués à 400 millions d’euros, soit près du tiers de ce qui a été investi pour construire la ligne B du métro de Rennes, inaugurée en 2022 et en panne depuis le 18 novembre.
(avec AFP)