Ahmed A. mis en cause pour l’enlèvement de Rifki a été placé en détention provisoire en fin d'après-midi après avoir été mis en examen par un juge d'instruction pour enlèvement et séquestration et agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans.
Dans un communiqué, le procureur de la République adjoint explique que "Lors de ses auditions par les services de la police judiciaire de Rennes, le mis en cause a reconnu avoir, à une reprise, commis des attouchements sur le jeune Rifki, dans les jours précédent l'enlèvement. Il n'évoque aucun autre acte de cette nature, notamment durant leur périple".
Ce mardi, l'avocate du ravisseur présumé avait révélé "le geste déplacé à caractère sexuel" reconnu par son client.
Motivations encore floues
Pour ce qui est des motivations qui ont poussé Ahmed A. à kidnapper le jeune garçon de 4 ans, "il prétend, de manière confuse, s’être éloigné avec Rifki pour trouver de la nourriture et être revenu près de deux heures plus tard place de la mairie. Il aurait alors pris le train en direction de Paris, puis de Bordeaux, pour tenter de retrouver la famille de la jeune victime"."Les investigations sur sa personnalité, son parcours et les faits qui lui sont reprochés se poursuivront dans le cadre de l'information judiciaire", a précisé le parquet de Rennes.
Une association d'aide aux victime a été saisie pour accompagner l'enfant et sa famille dans le cadre judiciaire.
Samedi 15 août, le petit Rifki était enlevé place de la mairie à Rennes. Le plan alerte enlèvement avait été déclenché dimanche matin permettant de retrouver l'enfant et son ravisseur présumé dès l'après-midi à Libourne en Gironde.