Le Space revient. En 2020, l’édition du salon agricole de Rennes a été réduite. Cette année, le salon se tiendra durant 3 jours : les 14, 15 et 16 septembre. 1 100 exposants seront présents. Invitée de notre journal télévisé, Anne-Marie Quémener, sa commissaire générale a répondu à nos questions.
Covid oblige, le salon international de l’élevage, le SPACE, n’avait pas pu se tenir normalement en 2020. Il revient donc aux portes de Rennes dans une version proche de l'ordinaire, au parc des expositions de Bruz du 14 au 16 septembre 2021. Anne-Marie Quémener, commissaire générale du salon nous dresse les grandes lignes de cette 35è édition.
- Le pass sanitaire sera obligatoire pour accéder au SPACE, quel impact cela a-t-il ?
Anne-Marie Quémener : les exposants ont répondu présent de manière massive puisque 1 100 exposants seront présents sur le parc des expositions. C’est inespéré, en tout cas on a rempli nos objectifs de pouvoir présenter un salon complet aux visiteurs et aux éleveurs.
- Quelles conséquences, ces contraintes sanitaires ont-elles sur la venue des étrangers ?
Anne-Marie Quémener : concernant les visiteurs de la communauté européenne, c’est plus simple. Ils sont déjà inscrits. Pour ceux qui viennent d’Afrique de l’Ouest, les démarches sont plus compliquées mais on a certaines délégations qui ont confirmé leur venue parce que la participation au SPACE est essentielle pour leur métier et l’avenir des productions animales dans leur pays.
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— SPACE (@SPACERennes) August 31, 2021
- Le SPACE est un rendez-vous où se nouent des contrats, vous êtes un témoin en termes de machinisme, de génétique, de robotique. Ces secteurs ont-ils pâti de la crise sanitaire ?
Anne-Marie Quémener : tous nos exposants, en lien avec la production et l’élevage, nous disent qu’il faut continuer à travailler. Nous avons mis en lumière l’année dernière que la chaîne alimentaire grâce à sa force et son implantation dans le grand ouest a tenu. Il n’y a eu aucune rupture dans la chaîne alimentaire l’an dernier. Par contre, ils n’ont vu personne de leur milieu professionnel et ils disent avoir besoin du SPACE pour se retrouver entre professionnels du secteur. Ça fait partie de la vie économique des territoires.