De la prison ferme, des interdictions de manifester, du contrôle judiciaire : des peines lourdes pour des personnes ayant été jugées coupable de dégradations et de violences lors de la manifestation non déclarée de samedi à Rennes.

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Après les affrontements à Rennes et de multiples dégradations lors de la manifestation non déclarée de ce samedi 15 avril contre la réforme des retraites, le Parquet fait le point sur les suites judiciaires.

Un premier bilan de la Préfecture faisait état, à 19h15, de 11 interpellations. Il y aura eu en tout 14 gardes à vue précise le Parquet ce lundi, dont le procureur de la République, Philippe Astruc, développe les suites judiciaires.

Prison ferme et interdiction de manifester 

Cinq personnes ont été déférées au parquet, dont :

  • Une a été condamnée à 7 mois de prison ferme pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique, menace de crime ou délit contre les personnes, rébellion et dégradation du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes, en récidive pour l'ensemble des faits. Cette personne a été incarcérée.
  • Deux autres ont été condamnées dans le cadre de la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Les peines homologuées pour les infractions de dégradation du bien d'autrui par moyen dangereux en récidive sont de 6 mois et 5 mois d'emprisonnement, assorties d'une interdiction de manifester dans le 35 pendant un an.
  • Deux personnes ont été convoquées devant le tribunal correctionnel avec placement sous contrôle judiciaire pour leur participation à un attroupement en vue de commettre des violences et des violences sur des policiers lors d'une manifestation publique. Elles devront se soumettre à un pointage une fois tous les 15 jours et se verront également interdire de manifester dans le 35.

Pour les neuf autres personnes :

  • Cinq autres personnes ont été convoquées devant le tribunal correctionnel.
  • Trois personnes ont bénéficié d'une composition pénale.
  • Une personne a été classée sans suite.

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