Menaces d’attentat. Les aéroports de Brest, Rennes et Nantes à nouveau ciblés par des alertes à la bombe

Quatorze aéroports français ont reçu ce jeudi de nouvelles menaces d'attentats. Rennes, Nantes et Brest font à nouveau partie de la liste.

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Comme mercredi 18 octobre, une quinzaine d'aéroports français ont de nouveau reçu ce jeudi des menaces d'attentat.

Dans la région, Nantes, Rennes et Brest font à nouveau partie de la liste. Mais les conséquences n’ont pas été les mêmes sur chacune des plateformes.

À Rennes, l'aéroport a été ciblé par une alerte peu après 10h50. À cette heure de la journée, sans vols programmés, seul le personnel était présent, environ une trentaine de personnes. 

"Les forces de l'ordre ont procédé à la mise en œuvre d’un périmètre de sécurité. Et se sont rendues sur place avec une équipe cynophile, pour estimer la nécessité d'une évacuation", indique la Préfecture. "Les vérifications n'ayant rien donné, le dispositif a pu être levé rapidement vers 11h30."

À Brest, l’aéroport a comme les autres reçu une alerte par mail. "Il n’y a pas eu d’évacuation", précise la direction du site. "Les forces de l’ordre sont intervenues, avec des chiens renifleurs. Rien n’a été détecté de suspect. Nous avons maintenu l’aéroport ouvert dans des conditions normales".    

À Nantes, en revanche, l’aéroport a dû être évacué le temps que les équipes cynophiles inspectent le site. Le doute a été levé vers 11h 50, et la plate-forme a pu reprendre son activité.

Jusqu'à 2 ans de prison et 30.000 euros d'amende pour une fausse alerte

Mercredi 18 octobre, les évacuations dans la plupart des grands aéroports avaient conduit à l'annulation de 130 vols et à d'innombrables retards.

Le ministre délégué aux Transports a indiqué sur le réseau X, ex-Twitter, que "chaque cas fait l'objet d'un dépôt de plainte par l'aéroport, comme demandé à la DGAC. La justice est saisie." 

"Les fausses alertes organisées sont dangereuses et inacceptables. Elles sont lourdement sanctionnées : jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende", a rappelé Clément Beaune. 

À Rennes, des enquêtes judiciaires ont été confiées par le procureur de la République à la Direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ).

GLM avec AFP

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