Dix-neuf villes françaises, dont Rennes, sont candidates pour accueillir des matches de la Coupe du monde 2023 si la France venait à être désignée pays-hôte, a annoncé jeudi le comité de candidature français lors d'une présentation du projet à Paris.
Les 19 stades représentent trois villes du Nord-Pas-de-Calais (Lille, Valenciennes, Lens), quatre du grand Ouest (Le Havre, Rennes, Le Mans Nantes), cinq du Midi (Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille, Nice), trois de Rhône-Alpes (Saint-Etienne, Lyon, Grenoble), une de l'Est (Sochaux-Montbéliard) et trois d'Île-de-France (Saint-Denis, Paris et Nanterre avec la future Arena du Racing 92, qui doit être inaugurée à la fin de l'année).
Une dizaine d'entre eux seront retenus si la France est désignée en novembre pays-hôte face à l'Irlande et l'Afrique du Sud, après avoir présenté son dossier le 1er juin. Le directeur du projet de candidature Claude Atcher, qui a obtenu l'organisation du Mondial 2007 en France et celui de 2019 au Japon, a vanté les atouts français, "acteur majeur sur le plan financier du rugby mondial".
"Une consécration"
Citant l'expérience récente de la France dans l'organisation de grands événements sportifs (Euro-2016 de football, Mondial-2017 de handball), M. Atcher a aussi vanté la qualité des infrastructures et le vivier de volontaires, au nombre de 6000 en 2007."Une compétition internationale, c'est d'abord le rayonnement d'un pays à l'international et plus égoïstement, pour le rugby, c'est une consécration", a déclaré Bernard Laporte, le nouveau président de la FFR.
Elu le 3 décembre face au président sortant Pierre Camou, Laporte a rendu hommage à son prédécesseur "qui a initié ce dossier" de candidature.