Montpellier-Rennes: match nul, et un peu nul (0-0)

L'affiche de clôture de la 7ème journée était prometteuse. Mais les Rennais, solides défensivement, ont endormi les Monpelliérains sans pour autant en profiter offensivement.


MHSC/SRFC : Benoît Costil par staderennaisMontpellier-Stade Rennais, c'était en clôture de la 7ème journée e de Ligue 1 la confrontation de deux équipes qui ne perdent pas. Rennes reste invaincu depuis 4 matches, Montpellier est sur sa meilleure série depuis 2012.

On a donc eu droit à un match animé, surtout dans le milieu de terrain à l'entame. Avec une possession de ballon plutôt sudiste, les Rennais ayant du mal à contrer.

Westley Said est sorti prématurément après une charge de Yasmine Jebbour qui lui a fait mal au dos.

L'alerte sérieuse vient de Cabella bien servi par Bakar, qui enchaine sur un tir tendu tout juste repoussé d'une main ferme par Benoît Costil. (21e).

Les rennais tentent des combinaisons dans l'axe, sans résultat.  Philippe Montanier demande d'ailleurs à ses hommes d'essayer d'écarter le jeu.
A quelques occasions les sudistes font des incursions dans les 30 mètres rennais. La défense se montre solide mais Benoît Costil a du travail.

Les Rennais réagissent toutefois: après un tir non cadré de Pitroipa, qui se montre enfin, les statistiques parlent pour eux, avec 55% de possession de balle. La mi-temps est sifflé après 45 mn un peu tristounes qui profitent aux Rennais, à moins qu'ils se réveillent.

Le jeu s'anime à l'entame de la seconde mi-temps, chaque équipe ayant conscience qu'il faut un peu plus de folie dans le jeu. De part et d'autres des occasions se créent, mais avec de la précipitation. "Le match est bizarre, le rythme est lent des deux côtés, on ne les met pas en difficulté" confie Jean II Makoun sur le banc de touche au micro de Canal+.
Les Montpelliérains se créent toutefois une belle occasion avec un centre de Mounier pour l'ancien Rennais Victor Hugo Montano. Ferret obtient un bon coup franc (54ème) à 21m que Sylvain Armand ne transformera pas. A suivre, une magnifique occasion Montpelliéraine qui oblige Costil à une belle parade. Le jeu a changé de physionomie et s'anime enfin.

62ème: une mauvaise relance de Benoît Costil a failli lui être fatale. Joris Marvaux se retrouve avec le but ouvert face à lui, comme par miracle, mais son tir à ras de terre est dévié par une parade de Costil qui s'en sort bien sur ce coup.

Le jeu se durcit, les sudistes perdant peut-être un peu patience face au bloc défensif rennais. Avec un tacle sévère de Montano sur Bakayoko, ils obtiennent leur troisième carton jaune dans cette seconde mi-temps.
Quelques coups francs, des contres, de part et d'autre. Mais globalement le jeu se ralentit.  Aucune de deux équipes ne se montre réellement dangereuse. La solution pourrait venir d'un coup de pied arrêté.
Les Rennais pourraient se contenter d'un match nul et cela commence à se sentir. Le sudistes multiplient les occasions dans les 10 dernière minutes, augmentées de 4 mn de temps additionnel. C'est long pour les Rennais dont le but est pris d'assaut. Mais le but de Benoit Costil, qui y est pour beaucoup pour ce point ramené en Bretagne, reste inviolée.
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