Cela fait quinze jours maintenant que le fonctionnement des prisons est perturbé. Le personnel dénonce les conditions de travail dangereuses, suite à l'agression de deux surveillants à Condé-sur-Sarthe. Résultat, à Rennes les familles de détenus n'ont plus accès aux parloirs.
Une vingtaine de surveillants de prison a bloqué les entrées et les sorties du centre pénitentaire de Rennes-Vezin, ce mardi matin. Ce mouvement social avait touché de nombreuses prisons, au lendemain de l'attaque dela prison de Condé-sur-Sarthe.
A Rennes, les extractions judiciaires, les cantines, les livraisons ont dû être suspendues et les familles n'ont pas pu rendre visite aux détenus, faute de parloir.
La situation devait redevenir normale cet après-midi. La semaine dernière, le parloir a été bloqué 2 jours.
Ce matin, Adeline est venue d'Oléron pour rendre visite à un détenu, elle dort dans son camion en attendant que son tour de parloir vienne. Une autre femme essayait de faire passer une couverture à son fils, en vain. A l'intérieur de la prison, beaucoup de choses ont désorganisées, selon ces personnes.
Joseph Rousseaux, délégué FO explique que les surveillants envisagent de faire une action commune, à Condé sur Sarthe, vendredi.