ND-des-Landes: un zadiste condamné en appel à un an de prison ferme pour violences

La cour d'appel de Rennes a confirmé mercredi la condamnation d'un zadiste de 31 ans à 18 mois de prison, dont six avec sursis, pour des violences et dégradations commises lors d'une manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à Nantes, en 2014.

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L'arrêt confirme le jugement du tribunal correctionnel de Nantes rendu le 16 juillet 2014. Le prévenu, qui comparaissait libre ce jour-là, avait pris la fuite à vélo avant le prononcé du jugement pour se réfugier dans la ZAD (Zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes occupée par les anti-aéroport.

Sous le coup d'un mandat d'arrêt, il n'avait été interpellé qu'en avril dernier à Lons-le-Saunier (Jura), à l'occasion d'une réunion anti-aéroport. Incarcéré à Lons, puis transféré à Rennes fin avril, il avait été remis en liberté début juillet, sous bracelet électronique.

Selon l'arrêt dont l'AFP a obtenu copie, le jeune homme a été reconnu mercredi coupable de récidive de violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, de récidive de dégradation sur le bien d'autrui commis en réunion, et de récidive de participation avec arme à une manifestation. Outre la peine de prison, il devra verser plus de 17.000 euros de dommages et intérêts à l'agence de voyages Fram, dont la vitrine et les locaux ont été saccagés à Nantes.

La manifestation du 22 février 2014, qui avait rassemblé des milliers de personnes --voire des dizaines de milliers selon les organisateurs-- avait dégénéré en affrontements entre plusieurs centaines d'opposants radicaux et les forces de l'ordre.

Pour fonder sa décision, la cour d'appel s'appuie sur des vidéos, des photos, ainsi qu'un rapport d'expert qui authentifie le jeune à partir de certains éléments physiques, autant d'éléments contestés par le prévenu et son avocat.

"Évidemment, c'est une déception, nous allons réfléchir à un éventuel pourvoi en cassation", a déclaré à l'AFP son avocat, Benoît Poquet. "Il me semblait qu'il aurait été raisonnable de prononcer une relaxe. L'analyse des clichés qui présente des conclusions très affirmatives excluant tout doute est à mon sens totalement insuffisante sur le plan probatoire", a-t-il ajouté.

Le jeune homme avait déjà été poursuivi par la justice, cumulant six condamnations entre 2006 et 2011, notamment pour violences sur dépositaire de l'ordre public, détention d'engin explosif, association de malfaiteurs ou encore vols avec arme, avait relevé l'avocat général lors de l'audience devant la cour d'appel de Rennes.

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