Avant la générale, nous vous invitons à petits détours du côté des coulisses, à la découverte d'un univers bien particulier, en pleine transformation, montage, réglage, celui des décors, de la lumière et de la régie.
On est au mois de juin 2016, et dans quelques jours aura lieu la représentation du Petit Ramoneur de Benjamin Britten à l'Opéra de Rennes. Mais avant cela, nous vous invitons à petits détours du côté des coulisses, à la découverte d'un univers bien particulier, en pleine transformation, montage, réglage, celui des décors, de la lumière et de la régie.
Reportage
Le montage par les machinistes de l’opéra du décor, signé Claire Niquet.Un décor évoqué par Vincent Tavernier, le metteur en scène
« Le scénario dont le registre "à la Dickens" (ou "à la Comtesse de Ségur" pour un spectateur francais !) est respecté à la lettre : méchants très méchants, aventures terribles dans la cheminée, péripéties du sauvetage et de l'évasion de Sam, "happy end" final. Le décor "pop-up" ressort également de ce plaisir du jeu figuratif, comme le traitement des costumes dans l'esprit de la seconde moitié du XIXème siècle, et l'ambition d'une création lumière riche et suggestive (dedans / dehors, jour / nuit). »
Invité
Raphaël Bourdon, directeur technique de l'opéra de RennesArchives Ina
Il est question de théâtre cette fois, nous sommes en 1963, et c'est avant la naissance de la maison de la culture et du TNB. La « comédie de l'ouest » va présenter « On ne badine avec l'amour » d'Alfred de Musset, à l'opéra de Rennes et là encore il est question de décors.L'opéra de Rennes, dessiné par Millardet, a été inauguré en 1836. C’est un lieu très symbolique de la ville de Rennes, située sur la place de la mairie, faisant face à l’hôtel de ville. C'est un théâtre à l'italienne, l'un des plus petits de France, il ne contient en effet que 642 places. Ce théâtre a bénéficié en 1998 d’une restauration complète.