Des élèves du lycée Descartes ont bloqué l'entrée, ne laissant passer que les élèves convoqués à des épreuves orales. Deux autres lycées rennais connaissent des pertubations ce lundi. Ces lycéens acceptent de passer le Bac en présentiel mais demandent un rattrapage en contrôle continu.
Ils estiment avoir fait un pas, mais continuent de s'inquitéter des conditions du baccalauréat en cette année chaotique pour les élèves. Des lycéens de classe de première et terminale du lycée Descartes, filières générale et technologique, dans le quartier de la Poterie au Sud de Rennes, bloquent ce lundi 17 mai l'accès à leur établissement.
Ces élèves, qui réclamaient un aménagement dans le déroulement du bac depuis plusieurs semaines, ont finalement accepté de passer les épreuves "en présentiel", parce que, leurs a-t-on expliqué, "c'est plus formateur pour nous de passer le bac avec des épreuves comme habituellement", rapporte Noah, élève de première Sciences et technologies du management et de la gestion (STMG).
Repêchage avec le contrôle continu
Néanmoins, après une consultation via les réseaux sociaux la semaine dernière, certains élèves estiment qu'il serait juste de se fonder aussi sur les notes obtenues en contrôle continu, "en cas d'échec aux épreuves en présentiel", précise le lycéen.
Deux autres lycées à Rennes sont concernées par des pertubations ce lundi 17 mai 2021: le lycée Brequigny nous a confirmé qu'une partie des élèves ne pouvaient entrer dans l'établissement ce lundi, tout comme le lycée de Victor et Hélène Basch, au Nord-Ouest de Rennes. Les lycéens protestaires affirment coordonner leur mouvement avec trois établissements de Nantes.
Bréquigny finalement fermé
Après deux heures de blocage, les élèves du lycée Descartes ont décidé de lever le camp, "pour éviter une intervention des forces de l'ordre". Ils envisagent de partir en cortège pour rejoindre d'autres établissements. De son côté, la direction du lycée Brequigny a décidé, en fin de matinée ce lundi, après plusieurs heures de blocage, de fermer son établissement pour la journée, "compte tenu du contexte et pour éviter tout risque de débordements".