Réfugiés : Rennes se veut ville solidaire

Vendredi, Nathalie Appéré, la députée-maire PS de Rennes, a fait savoir que la ville ferait parti du "réseau des villes solidaires", pour l'accueil des réfugiés. Une initiative du Parti Socialiste, annoncée suite à l'émotion et au choc provoqué par la diffusion de la photo du petit Syrien noyé.

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C'est par un tweet renvoyant sur un communiqué que Nathalie Appéré a annoncé que la maire de Rennes dit OUI à l'adhésion de la commune au "réseau des villes solidaires" pour l'accueil de réfugiés.

La députée-maire PS met en avant ses valeurs et son devoir de solidarité pour justifier ce choix :

"Ne pas agir, ne pas réagir, serait nier toutes nos valeurs. Ne pas protéger, ne pas accueillir, serait contrevenir à toutes nos obligations. Devant l’horreur et l’indicible, nous avons un impératif d’humanité, un devoir de solidarité. Nous ne serions pas nous-mêmes si nous n’écoutions pas nos consciences".


Elle ajoute que "Rennes participe déjà à l’accueil et à l’accompagnement des migrants. Notre Ville met à disposition gratuitement des bâtiments temporairement inutilisés de son parc immobilier pour des familles qui ont déposé une demande d’asile. Ce sont près de 100 familles qui sont ainsi hébergées". Nathalie Appéré précise que la ville a accueilli 35 réfugiés syriens, en novembre dernier.

La maire de Rennes termine en précisant : "Nous faisons beaucoup et nous regrettons parfois que l’effort ne soit pas justement réparti. Mais aujourd’hui, la situation humanitaire exige que nous fassions plus pour les réfugiés". "Notre ville est et sera à la hauteur de ses responsabilités".

Un peu plus tard, dans un tweet également, Emmanuel Couet, le président PS de Rennes Métropole, a annoncé réunir les villes de la métropole rennaise à ce sujet.


Un mois de sursis pour les migrants installés aux Gayeulles

Hasard du calendrier, ce vendredi était examiné au tribunal administratif, une demande d'expulsion de la ville de Rennes pour un campement de migrants somaliens installés sur un terrain de sport du parc des Gayeulles. Le tribunal a mis sa décision en délibéré à dans un mois. 
Expulsés à deux reprises déjà, cette quinzaine de jeunes célibataires somaliens a trouvé refuge dans un parc de la ville. Ils ont fui les violences de l'islam radical de leur pays. Concernant ces migrants, la mairie précise qu'elle ne peut accepter une occupation illégale. Les valeurs et les devoirs de solidarité de la ville ne pourraient ils donc pas s'appliquer à tous les migrants?

A noter, qu'il y a quelques jours, la préfecture d'Ille-et-Vilaine nous précisait que ces jeunes célibataires sans enfants ne rentraient pas dans les critères de vulnérabilité pour un hébergement d'urgence. De plus, ne pouvant pas être officiellement identifiés, ayant effacé leurs empreintes digitales, "ces migrants faisaient l'objet d’une procédure prioritaire pour fraude, procédure les privant  de toute possibilité d’hébergement en centre d’accueil des demandeurs d’asile".

15 familles syriennes dans le Finistère en septembre

Fin juillet, on apprenait que face à la gravité de la situation des réfugiés syriens, la France s'engageait à accueillir au moins 500 réfugiés syriens. Dans le cadre de ce plan national, 35 réfugiés doivent rejoindre le Finistère d'ici la fin septembre. Ces 15 familles seront réparties sur les communes de Brest, Quimper, Concarneau, Châteaulin et Douarnenez.
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