Vingt lits devraient fermer pour six mois à l’hôpital psychiatrique de Rennes. Ces 20 fermetures provisoires sont liées au départ de deux médecins psychiatres. Elles s’ajoutent aux 30 lits déjà supprimés en un an, alerte la CGT.
L’hôpital Guillaume Régnier (CHGR), hôpital psychiatrique de Rennes va donc fermer 20 lits de mai à novembre 2021. En cause, le départ de deux médecins psychiatres, selon Rodolphe Verger, infirmier sur le site et secrétaire général de la CGT.
Ces fermetures devraient n’être que temporaires grâce à l’arrivée de nouveaux médecins psychiatres en fin d’année. Mais elles viennent allonger la longue liste des suppressions de lits puisque 30 places ont déjà disparu en un an au sein de cet établissement.
"On pousse les murs en permanence"
Un paradoxe en temps de Covid, pour le secrétaire général de la CGT, quand on sait que cette pandémie a un effet dévastateur sur le mental de la population. "C’est toujours tendu, on ajoute des lits dans des chambres pour accueillir de nouveaux arrivants. On pousse déjà les murs en permanence", explique Rodolphe Verger.
Et de conclure, entre le 1er janvier et le 17 mars 2021, soit 76 jours, il n’y a que neuf jours où on n’a pas été obligés d’ajouter de lit supplémentaire.
De son côté, la direction ne souhaite pas s'exprimer sur le sujet car le dossier n'a pas encore été présenté aux instances de l'établissement, nous a-t-elle fait savoir.