Une boucle de 14 kilomètres
Après un pique-nique ils sont partis décontractés, à 14h en cortège, escortés par la police, pour une boucle de 14 km de deux heures, dans un concert de sonnettes et de cornes de
brume, suscitant les applaudissements des curieux. "Stop Ecocide", "Love", "Pas de climat pas de chocolat" ou encore "La petite Rennes est fragile" pouvait-on lire, sur les corps badigeonnés des naturistes.
La cyclonudista rennaise, la seule en France
La Cyclonudista, est une manifestation créée en Espagne au début des années 2000 et qui a essaimé depuis dans plusieurs villes et capitales à travers le monde. En France c'est la Fédération de naturiste qui a repris l'idée cette année. Des cyclonudistas devaient se dérouler à la fois à Paris, Rennes et Lyon ce 13 septembre, finalement seule la balade rennaise a eu lieu. Il s'agit "de sensibiliser l'opinion publique et la classe politique à la protection des usagers doux et actifs en ville mais aussi à la qualité de vie dans les centres urbains."
"C'est vraiment un message de 'réveillez-vous' par rapport aux urgences climatique et de la sixième extinction animale. Avec les 38 degrés au cercle artique les incendies partout, on ne peut pas continuer. Au-delà de la planète c'est l'humain qui est en danger", a déclaré Jean-François Feunteun, coorganisateur de cette "cyclonue" de Rennes.

Les cyclistes interdits de centre-ville, ont pu le contourner
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© Elise Rouard - France Télévisions
Sécuriser la circulation des vélos
Evénement festif et revendicatif, la Cyclonudista vise ainsi à sécuriser la circulation des vélos en ville (création de pistes cyclables, partage équitable de l'espace entre cyclistes et automobilistes), à diminuer la pollution et les nuisances sonores et à instaurer la gratuité des transports en commun.
La manifestation était soutenue par la fédération bretonne de France Nature Environnement qui partage "les valeurs sur les vélos", "la prise de conscience sur le changement climatique" et "la possibilité de chacun de militer pour la protection de la nature et avoir des accès plus facile au vélo en ville", selon Benoît Bronique, coordinateur fédéral Bretagne Nature environnement.