Un python royal échappé d’une résidence, en centre-ville à Rennes, reste introuvable. L’idée de tomber nez à nez avec lui, n’enchante pas les riverains.
A Rennes, mardi soir, Isis a quitté son appartement de centre-ville. Une envie de déconfinement certainement pour ce python royal.Il ou plutôt elle, a pris ses cliques et ses claques. Elle a quitté sa terrasse en rez de jardin, rue du Pré Perché, pour aller faire un tour dans le square du même nom au pied de l’immeuble.
Un parc agréable, arboré, idéal en ces temps de grosses chaleurs.
Un animal de compagnie pas du goût des voisins
Oui mais voilà, les choses ne sont jamais si simples. Le bonheur des uns fait le malheur des autres et vice-versa. Même si ce python royal de 2 ans n’est pas dangereux, ses expéditions estivales ne sont pas du goût des riverains."Il faut le tuer ! " s’exclame un habitant de l’immeuble. "Moi quand je garde mes petits enfants, je les surveille. Le propriétaire n’a qu’à surveiller ses animaux," renchérit une voisine.
D’autres riverains, il faut l’avouer, sont plus flegmatiques et se moquent des pérégrinations d’Isis.
Les pythons royaux mesurent jusqu’à 120 cm de long. Ils appartiennent aux NAC (nouveaux animaux de compagnie) dans le jargon des animaleries.
"Non venimeux, ils peuvent mordre, mais les morsures sont rares et pas plus dangereuses qu’une griffure de chat, " affirme Katell Quistinic du terrarium de Plouagat dans les Côtes d’Armor.
Dans un milieu, qui n’est pas son milieu naturel, son espérance de vie est réduite. Il risque un coup de chaud ou de froid.
Les recherches s’avèrent inutiles, car le reptile peut s’être glissé dans des canalisations ou autres recoins insondables. Les personnes apercevant Isis sont juste invitées à composer le 18 pour alerter les pompiers. Et à ne pas s’en approcher bien entendu.