C'est le premier jour des soldes et le lendemain de la fête de la musique. Une journée opportunément choisie par les balayeurs de la ville de Rennes pour faire grève. Depuis un mois, ils réclament que le travail effectué les week-ends et jours fériés soit reconnu.
Verres, cannettes, bouteilles, sacs plastiques, toutes sortes de détritus jonchaient les rues et trottoirs de Rennes ce mercredi matin. Les stigmates de la fête de la musique. Les rues et places n'ont pas été nettoyées par les balayeurs de la municipalité.
La rémunération des heures du dimanche en cause
Dès l'aube, une quarantaine de salariés ont installé un piquet de grève devant les locaux techniques. La raison de ce mouvement : l'absence de majoration des heures travaillées le dimanche par ces employés du service de propreté de la ville. Pour nombre d'entre eux payés au smic, ce petit plus est essentiel. Les 60 € de complément que cela peut représenter est important et les efforts de travail des dimanches et jours fériés doivent être reconnus.Dans la matinée, un prestataire privé s'est chargé du nettoyage des rues avec par la suite l'intervention des équipes municipales non grévistes.
C'est le premier jour des soldes et le lendemain de la fête de la musique. Une journée opportunément choisie par les balayeurs de la ville de Rennes pour faire grève. Depuis un mois, ils réclament que le travail effectué les week-ends et jours fériés soit reconnu.
Intervenants : Dan Jensen, délégué SUD - William Darrac, balayeur de la ville de Rennes - Olivier Gruel, balayeur de la ville de Rennes - Hubert Chardonnet, adjoint à la Maire délégué au personnel
