Rennes : mieux prendre en charge les victimes du terrorisme

Alors que les attentats terroristes islamistes ont multiplié le nombre de victimes en France depuis novembre 2015, les professionnels qui accompagnent les victimes traumatisées par ces violences se sont réunis à Rennes pour améliorer leur prise en charge.

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 En décembre 1983, Françoise Rudetzki est l'une des dix victimes d'un attentat à la bombe au restaurant du Grand Véfour où elle fête avec son mari leurs dix ans de mariage, derrière le Palais Royal à Paris. Elle subira de nombreuses opérations durant une longue convalescence. Son mari, moins atteint physiquement est durement touché psychologiquement. Tous deux fondent "SOS Attentats" en décembre 85. L'association viendra en aide à plus de 2000 victimes. À l'époque la notion de victime du terrorisme de masse n'existe pas encore dans le droit français. Grâce à leurs efforts la législation va dorénavant reconnaître les victimes et un Fonds de garantie des victimes du terrorisme va voir le jour en 1986, puis un statut de victime civile de guerre va permettre de soigner les victimes gratuitement. 


La prise en charge immédiate des victimes

En 1995 les cellules d'urgence médico-psychologique (CUMP) sont créées et rattachées à chaque SAMU avec des astreintes 24h/24 tous les jours de l'année. Elle vont permettre d'évaluer et trier les victimes sur les terrains d'attentats avec des urgentistes comme Patrick Pelloux. Des cellules psychologiques vont être mises en place, aussi vite que possible, pour aider les témoins d'attentats mais aussi les proches des victimes face au choc de la violence et à l'angoisse de la mort.


La prise en charge sur le long terme et l'indemnisation des victimes

"l'indemnisation des victimes d'actes de terrorisme de masse" c'est le sujet de la thèse de Héloïse Cartron, doctorante en Droit du dommage corporel à la Faculté de droit de l'Université de Rennes 1. Le Colloque a été organisé par l'Institut de l'Ouest Droit et Europe (IODE -UMR CNRS-) et l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre ainsi que les pilotes du programme de recherche "13 Novembre". Ce colloque marque à quel point l'intervention de nombreuses discipline est nécessaire pour aider les victimes à se reconstruire sur un plan médical, juridique, financier et social puisque nombre de victimes devront faire face au handicap et opérer une reconversion professionnelle.

Françoise Rudetzki : Présidente du comité de Suivi du Programme du 13 novembre / Héloise Cartron : Doctorante / Philippe Pierre : Professeur de Droit et de Science Politique à l’Université de Rennes 1 / Patrick Pelloux : Médecin urgentiste ©France 3 Bretagne





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