Comme beaucoup, David Paris a du fermer sa boutique située dans un centre commercial de plus de 20 000 mètres carrés. Il a décidé de rendre service à sa clientèle... à la sortie, dans la rue.
Ils sont nombreux à s'être installés dans des galeries de centre commercial, où il a beaucoup de passage. D'ordinaire. Car c'est le calme plat dans les centres de plus de 20 000 mètres carrés, fermés par décision du gouvernement le 30 janvier dernier.
Les opticiens et audio-prothésistes sont privés de clientèle. L'un d'eux, à Rennes, fait appel au système D et a décidé de rendre service à ses clients juste à l'exterieur, dans la rue.
"Et s'il pleut, j'ai repéré un espace sous un porche, juste en face" explique Nicolas Paris. A quelques mètres près, il reste dans la légalité.
Ce qu'il comprend moins, ce sont les décisions du gouvernement. "On ne comprend pas car on a une carte de professionnel de santé, on a accès au masque d’État et les opticiens de plus de 50 ans ont déjà eu la possibilité de se faire vacciner, alors pourquoi devoir fermer ?" demande-t-il.
Un coup de fil, un sms de sa clientèle, et le voilà qui passe la grille de sa boutique, pour les rejoindre dans la rue. "On est à l’entrée du centre commercial, cela fait toute la différence" explique-t-il.
"Je n’ai pas le droit d’être sous la galerie, sinon je serais considéré comme étant dans le centre commercial, or je n’ai pas le droit d’effectuer une réparation à l’intérieur car il fait plus de 20 000 m2".
Mais il veut coûte que coûte contonuer de rendre service à sa clientèle... pour ne pas la perdre de vue.