Deux hommes ont été interceptés mi-octobre avec une demi-tonne de résine de cannabis près de la frontière espagnole. La juridiction interrégionale spécialisée de Rennes, compétente sur le secteur de la Rochelle, s'est saisi de l'affaire après que le parquet de Pau s'en soit dessaisi. Les deux hommes risquent jusqu'à 30 ans de prison.
Jeudi 20 octobre, le procureur de la République de Rennes a annoncé que deux hommes de 28 et 25 ans ont été écroués, le 12 octobre dernier, après l'interception de leur véhicule, dans les Pyrénées-Atlantiques, chargé d'une demi-tonne de résine de cannabis près de la frontière espagnole.
512 kilos de résine de cannabis dans la voiture
Interpellés au volant d'une Renault Talisman "volée et faussement immatriculée", peu après avoir franchi la frontière espagnole, les deux hommes se dirigeaient vers La Rochelle (Nouvelle-Aquitaine), a précisé dans un communiqué le procureur de Rennes Philippe Astruc.
A bord "512 kilogrammes de résine" de cannabis "conditionnés dans 15 ballots" dans le coffre et sur la banquette arrière du véhicule, ainsi que "deux kilogrammes d'herbe de cannabis" ont été saisis.
Les trafiquants présumés risquent jusqu'à 30 ans de prison
L'opération, déclenchée "suite à une information reçue des autorités espagnoles", a été menée conjointement par la police judiciaire et l'office anti-stupéfiants de la police nationale.
Une seconde voiture, qui ouvrait la route, a également été interceptée à son arrivée à La Rochelle, mais "les deux occupants du véhicule (sont parvenus) à s'enfuir", selon le procureur.
Le parquet de Pau s'est dessaisi de l'affaire au profit de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes, compétente sur le secteur de la Rochelle. Les deux trafiquants présumés ont ainsi été déférés au parquet de Rennes dimanche 16 octobre.
Ils ont été mis en examen pour "récidive d'importation illicite en bande organisée de produits stupéfiants et de trafic de stupéfiants" et placés en détention provisoire, détaille le magistrat.
Les deux hommes, déjà connus de la justice pour des faits similaires, résident "sur le secteur rochelais". Ils sont passibles de 30 ans de prison.