L'ombre de la COVID plane encore sur le festival rennais. Le préfet de Bretagne Emmanuel Berthier en a appelé ce mardi 30 novembre à la "responsabilité des festivaliers".
"Nous faisons le choix de la responsabilité. L'idée c'est de continuer à vivre avec le virus, c'est certainement pas de participer à la construction d'un cluster qui s'appellerait Trans", a déclaré le préfet ce mardi 30 novembre au cours d'une conférence de presse.
L’événement culturel doit rassembler quelques dizaines de milliers de personnes dans la capitale bretonne du 2 au 6 décembre.
Le protocole sanitaire appliqué de façon très stricte
"Des moments sont un peu critiques, notamment les moments de consommation", a prévenu Emmanuel Berthier, en rappelant que le festival avait décidé d'appliquer le protocole sanitaire "de façon très stricte", avec contrôle du pass sanitaire, port du masque obligatoire et gel hydroalcoolique".
"Les organisateurs sont des gens parfaitement sérieux avec lesquels nous travaillons de façon continue depuis maintenant 18 mois", a-t-il pointé.
Nous faisons confiance à l'ensemble des festivaliers. Il y aura néanmoins des contrôles (...) à la charge des organisateurs et des services de l'État
Emmanuel Berthier, préfet d'Ille-et-Vilaine
En 2019, lors de la dernière édition avec du public, les Trans Musicales avaient réuni 56.000 participants. Le festival débute mercredi et la plus grosse partie de la programmation est prévue vendredi et samedi soir avec des concerts prévus jusqu'au petit matin.
Un taux d’incidence multiplié par 4 en un mois
Le taux d'incidence du Covid-19 en Bretagne était mardi de 212 pour 100.000 habitants, quatre fois plus qu'un mois plus tôt. La région est la mieux vaccinée de France avec 96% de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin (77% au niveau national), selon l'Agence régionale de santé.