Ultra-droite. Une trentaine de militants avec slogans et fumigènes dans les rues de Rennes

Une semaine après le mort du jeune Thomas à Crépol, les manifestations d’ultra-droite se multiplient en France. Dimanche soir, une trentaine de militants nationalistes ont défilé à Rennes

Une semaine après la mort du jeune Thomas dans la Drôme, et au lendemain des violences à Romans- sur-Isère, une trentaine de militants d’ultra-droite ont défilé dimanche soir dans le centre-ville de Rennes.

"Bleu Blanc Rouge, la France aux Français, justice pour Thomas" : les individus, pour la plupart cagoulés, ont sillonné une partie du centre-ville avec des fumigènes en scandant des slogans nationalistes comme en témoigne. Une vidéo diffusée sur X (ex-Twitter) et authentifiée par France Télévision comme étant tournée sur le mail Mitterand ce dimanche soir. On y entend un groupe d'une trentaine de personnes chanter "on est chez nous". 

Sur son itinéraire de déambulation, le groupe serait selon nos informations notamment passé par le secteur de la Place Ste-Anne, très prisé des militants d’extrême gauche. Mais il n’y a pas eu de confrontation, ni de dégradations observées sur le parcours, ni d’interpellations. 

Les militants rennais, dont certains seraient proches du groupe "Oriflamme", auraient pour leur manifestation, reçu le renfort de militants venus d’autres départements.

24 interpellations à Romans-sur-Isère

Dimanche après-midi, un défilé dans les rues de Laval avait déjà rassemblé une centaine de personnes avec dans le cortège des membres de l'ultra-droite, selon Ouest-France 

Ces manifestations interviennent une semaine après la mort du jeune Thomas dans la Drôme, et au lendemain de violences à Romans-sur-Isère où une centaine de militants d’ultra-droite ont défilé cagoulés dans le but d'en "découdre" avec les jeunes du quartier de La Monnaie, dont sont issus certains des suspects liés au drame de Crepol.

Lire. À Romans-sur-Isère, ces militants de l'ultra-droite qui se disent "prêts à la guerre"

 À Romans sur Isère, la démonstration de force des identitaires a débouché selon le procureur sur des "violences inacceptables", avec sur l’ensemble du week-end 24 interpellations, et 5 blessés dans les rangs des policiers.