VIDEO. Des couturières bretonnes à l'oeuvre sur les manteaux des chanoines de Notre-Dame-de-Paris

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Les couturières à l'oeuvre sur les mantaux des chanoines de Notre-Dame-de-Paris
Manteaux des chanoines de Notre Dame cousus dans garage de Fougères ©France 3 Bretagne

Depuis trois semaines, à Saint-Marc-le-Blanc en Ille-et-Vilaine, des couturières bénévoles confectionnent les nouveaux manteaux des chanoines de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Elles sont à pied d'œuvre pour que tout soit prêt pour la réouverture du monument.

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Les couturières se sont installées dans le jardin. De fil en aiguille, des manteaux prennent formes; des manteaux faits de velours et de laine. Ce qui demande un certain savoir-faire.

Effectivement quand on voit ce type d’emanchure on se dit que c’est pas compliqué mais les 3 centimètres là doivent être identiques à ces 3 centimètres là, explique Marie-Odile Boccard, couturière bénévole. Pareil pour la parmenture. S’il y a 20 centimètres là, il faut qu’il y ait 20 centimètres de l’autre côté”.

40 manteaux à coudre sur mesure

En tout, il y a 40 manteaux à coudre sur mesure. Une commande passée par le doyen des chanoines de Notre-Dame de Paris. Ces pièces renouvelleront leur garde-robe, trop ancienne 

 “Travailler pour faire des manteaux comme ça c’est quand même pas commun, confie Yvette Lété, une autre couturière bénévole. On ne fait pas ça tous les jours. C’est assez rare, c’est bien d’avoir eu la possibilité de participer à faire ça".

Un peu du savoir-faire d'Ille-et-Vilaine à Notre-Dame de Paris

Ces tenues seront portées pour la réouverture de la cathédrale en décembre prochain, cinq ans après l’incendie.

 "C’était parce que c’était Notre-Dame-de-Paris et c’était parce qu’il fallait que ça soit prêt pour la commémoration du 8 décembre, note Regis Boccard, retraité du diocèse d'Ille et Vilaine. Donc le 8 décembre les chanoines auront des manteaux tout neufs… ils viendront quelque part d’un petit village de Saint Marc le blanc tout au nord du département de l’Ille-et-Vilaine".

Le rouge et le noir reproduisent fidèlement un modèle séculaire. C’est en somme un peu du savoir faire d’Ille-et-Vilaine dans la plus belle cathédrale de France.

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