Saint-Germain-sur-Ille : les parents réclament l'ouverture d'une classe

A Saint-Germain-sur-Ille, les parents d'élèves de l'école primaire ne veulent pas de surcharge d'effectifs dans les classes. Ils l'ont fait savoir dès la rentrée scolaire ce jeudi à l'inspecteur académique de circonscription venu sur place. Ils réclament l'ouverture d'une classe.

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"Une primaire ici aussi. Lutte de classe !" ou encore "Ecole en danger". Les banderoles à l'entrée du groupe scolaire public de Saint-Germain-sur-Ille, petite commune à 20 km au nord de Rennes, ne laissent aucun doute. Les parents d'élèves sont mobilisés. Ils ne veulent pas de classes surchargées.

 

Des classes à double niveau uniquement 

Les parents d'élèves ne comprennent pas qu'une classe supplémentaire ne soit pas ouverte, surtout que la salle pouvant accueillir cette classe existe déjà physiquement. "Les enfants sont beaucoup trop nombreux. Il y a deux classes à 30 élèves, une à 29, c'est beaucoup trop. En plus il n'y a que des classes à bouble niveau" explique Sandrine Rozé, la représentante des parents d'élèves.

Nous sommes inquiets pour l'apprentissage de nos enfants et l'égalité des chances, ajoute-t-elle. 




Des habitations nouvelles

"Il y a 137 élèves présents ce matin et il devrait y en avoir 140 d'ici peu d'après nos informations. Saint-Germain s'agrandit. Il y a un lotissement qui est en train de sortir de terre et j'ai par exemple de nouvelles maisons en construction à coté de chez moi. Nous ne sommes pas dans un village en déclin. Si il y avait une nouvelle classe, elle serait certaine d'être pérennisée. Et en plus notre école publique est la seule. Il n'y en a pas de privée".

Ce jeudi matin, nombreux ont été les parents à prendre du temps sur leur temps de travail pour rester jusqu'à ce que le comptage effectué par l'inspecteur académique de circonscription soit terminé. "On a pu lui parler et lui rappeler notre motivation" précise Sandrine Rozé. "Il nous a assuré avoir pris note de notre demande et nous a dit que le cas serait étudié lundi prochain en commission".

Les parents d'élèves assurent rester mobilisés jusqu'à la décision finale.
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