Algopack et le Fabshop, une entreprise malouine d'imprimante 3D, commercialiseront un substitut écologique au plastique. Emergente, l'impression 3D a un bel avenir devant elle.
Le grand public découvre à peine l'impression 3D. Le Fabshop, une entreprise se définissant comme un collectif, commercialise de ces machines nouvelles générations qui permettent de fabriquer un objet à partir d'un fichier numérique. Elle en a montré l'intérêt lors d'un récent "makerFair" à Saint-Malo où s'étaient donné rendez-vous des geeks, des bidouilleurs numériques, des élus et des entreprises tout ce qu'il y a de plus sérieuses.
Algopack est l'une d'elle. Sa spécialité est la transformation d'algues brunes en un matériau rigide. Une alternative au plastique qui pourra être utilisée dans l'impression 3D, au même titre que l'amidon de maïs, comme substitut écologique. Le "seawed filament", c'est son nom, pourrait faire son apparition au printemps 2014.
"En imaginant le SWF, nous avions pour ambition de révolutionner l’impression 3D qui constitue elle-même déjà une révolution" a expliqué Bertier Luyt, le fondateur de Fabshop, cité par le site Numérama.
L'impression 3D n'est plus un hobby de geeks voulant se défaire des contraintes de la fabrication de masse, ou se fabriquer leur Dark Vador en plastique noir. A Rennes, le labfab (où bien sûr trône une imprimante 3D) met au point une prothèse bionique de main. Cette dernière pourra, comme récemment aux Etats-Unis, être fabriquée à l'unité grâce à l'impression 3D.
Les pays en développement, ou émergents, s'intéressent de près aux imprimantes 3D pour s'affranchir des distances et des contraintes de l'importation, coûteuse, de pièces que l'on peut fabriquer à l'unité. Le labfab de Rennes en a installé une récemment à Hué, au Vietnam, dans le cadre d'une coopération avec la ville de Rennes.