Il appelait cela son "double Everest", en référence au Vendée Globe qu'il a bouclé à la 10è place. Le navigateur malouin Maxime Sorel est parvenu dans la nuit de mercredi à jeudi au sommet de l'Everest, à 8 848 mètres d'altitude, devenant ainsi le premier circumnavigateur en solitaire à gravir le plus haut sommet du monde.
Après une ultime étape au camp 4 de l'expédition, à 7 900 mètres d'altitude, la cordée du skipper malouin Maxime Sorel s'était élancée pour le "summit push" ce 17 mai vers 1 heure du matin. Une ascension des 900 derniers mètres de dénivelé au terme desquels ils ont atteint le sommet, à 8 848 mètres d'altitude, ce jeudi 18 mai au matin.
Maxime Sorel et son équipe, notamment le guide et réalisateur Guillaume Vallot, le mediaman Julien Fernandez et le "sirdar sherpa", le chef des sherpas, Nigma, ont accompagné le skipper durant la phase de préparation et d'acclimatation de près de deux mois.
C'est le jour du sommet, bonne chance !
Avant de l'équiper pour partir au sommet, Maxime Sorel a eu un dernier échange radio avec Tashi, le chef de l'expédition, resté au camp n°2.
"Il fait très très froid, mais personne ne monte" lui a raconté le skipper, "et là on ne va pas tarder à y aller".
"C'est le Jour J, Max, bonne chance" lui répond Tashi, "on va faire la Puja au camp de base (une prière autour d'un autel)".
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Maxime Sorel a amorcé la descente et doit désormais franchir, sur le chemin de retour, les périlleuses cascades de glace. Il atteindra alors le camp n°2, dans la journée de vendredi, et pourra donner de vive voix de ses nouvelles.
