L'enseigne de grande distribution Cora va ouvrir des négociations sur le travail du dimanche avec les syndicats, après le licenciement controversé d'une salariée du magasin de Saint-Malo qui refusait le travail dominical, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
"Cora a accepté d'ouvrir une négociation sur le travail du dimanche avec un calendrier qui va nous permettre de négocier", a indiqué à l'AFP Patrick Frutier, délégué syndical central CFTC. Des réunions sur ce thème doivent se tenir les 11 et 26 juin entre la direction et cinq syndicats de salariés.
Le volontariat avant tout pour le syndicat
La CFTC demande que soit acté le principe du volontariat pour le travail du dimanche. Un établissement à prédominance alimentaire peut en effet ouvrir de plein droit le dimanche jusqu'à 13 heures sans autorisation.La question de savoir si un salarié est tenu de venir travailler le dimanche dépend juridiquement des clauses de son contrat de travail, selon le ministère du Travail. Dans un communiqué de presse, la direction de Cora a confirmé l'ouverture d'une négociation sur ce thème "suite aux récents événements intervenus cette semaine". "La planification de cette future négociation ne modifie pas l'organisation actuelle pour les dimanches à venir", a-t-elle ajouté.