Doux : les salariés redoutent des licenciements

Un comité central d'entreprise extraordinaire a eu lieu mardi au siège du groupe à Chateaulin (29).

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Les syndicats craignent un plan social

Mardi, le groupe Doux a évoqué, selon les syndicats, de possibles licenciements lors d'un comité central d'entreprise (CCE) qui a eu lieu à son siège de Châteaulin (Finistère).
"Il ne faut pas se voiler la face, il y a du licenciement dans l'air (...) Ils (la direction, ndlr) vont commencer par le siège administratif avant d'atteindre les sites. Personne n'est à l'abri au sein du groupe Doux", a affirmé la déléguée syndicale FO, Nadine Hourmant, à l'issue du comité central d'entreprise extraordinaire.
Côté direction, un porte-parole de Doux s'est exprimé à ce sujet: "Nous n'avons pas pu nous engager sur le fait qu'il n'y aurait pas de plan social, mais sachez qu'aujourd'hui, ce n'est pas à l'ordre du jour".

Une ambiance tendue

Les dirigeants du groupe familial, qui emploie 3.400 personnes, voulaient obtenir des organisations syndicales la signature d'une motion de confiance, ce que ces dernières ont unanimement refusé d'accorder.
Cette motion, présentée par le président fondateur du groupe, Charles Doux, proposait des engagements sur "le maintien des emplois, l'absence de démantèlement du groupe, le refus de présences minoritaires financières ou industrielles au conseil d'administration et la conservation des marques du groupe Doux", selon les organisations syndicales.
"Mais, en fin de réunion, on nous a annoncé une première vague de licenciement (dans l'administratif). On ne peut pas cautionner des choses comme ça", s'est indigné le délégué central syndical CGT, Raymond Gouiffès. "On était d'accord sur tout" avant qu'un cadre de la direction n'évoque l'éventualité de suppressions d'emplois administratifs, a-t-il ajouté.
Même son de cloche du côté de la CFDT: "Nous voulions préserver les emplois, mais on va dans une direction complètement différente. Moi, je ne ne cautionne pas ça", a déclaré à la presse son délégué, Jean-Luc Guillart.

Le reportage
 

les salaires ont été versés 

Mardi soir, un porte-parole du groupe a annoncé que l'ensemble des salaires des employés avaient été payés mardi en fin de journée. "100% des salaires ont été payés mardi à 18H00 pour 3.400 employés. C'est un exploit qui s'est fait avec l'aide de l'Etat".

Les éleveurs fournissant le groupe volailler seront quant à eux payés comptant pour leurs prochaines livraisons par l'administrateur judiciaire de l'entreprise, afin que l'activité de Doux puisse se poursuivre au moins à court terme, avait promis lundi soir à Rennes, le vice-président de la région Bretagne en charge de l'agriculture, Michel Morin.
De son côté, le président de la FNSEA, Xavier Beulin, a demandé mardi au gouvernement de lancer une réflexion plus large, "un peu plus fondamentale" et "un peu plus structurante" sur l'avenir de la filière avicole en France, à la suite des difficultés
de Doux.

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