Le groupe Doux, en redressement judiciaire depuis un mois, suscite l'intérêt dans le monde de la volaille.
Alors que le n° 1 de la volaille en Europe, est en vente depuis une semaine, une vingtaine de candidats seraient sur les rangs, selon le Figaro Economie. Le dépôt des offres a été repoussée au 5 juillet.
Selon le Figaro Economie, LDC (Gaulois, Loué, Maître Coq), no 1 français de la volaille, serait en lice. Tilly-Sabco, spécialiste de la volaille, spécialisée dans l'export et basée à Guerlesquin (29) est aussi sur les rangs. Le breton Glon Sanders, leader français de la nutrition animale, fait également partie des intéressés. "Depuis le début de la semaine, tous se sont succédé sur les différents sites de Doux, de Châteaulin à Quimper (Père Dodu), pour évaluer l'outil industriel".
Un dossier très politique
Un consortium aurait par ailleurs été mis en place par le monde coopératif, à la demande du gouvernement. Selon le Figaro Economie, ce consortium serait mené par Terrena, propriétaire de la marque de poulets Gastronome, il impliquerait Glon, comme principal opérateur, et Unigrains, en accompagnement financier. "Si LDC renonçait, notamment pour des raisons de concurrence, à faire cavalier seul, il pourrait aussi faire partie de ce consortium".
Des candidatures étrangères aussi
Des investisseurs du Moyen-Orient et des industriels Chinois seraient sur les rangs, ainsi que des sociétés domiciliées au Luxembourg.
Des salariés inquiets et mobilisés.
L'objectif du gouvernement est d'éviter tout démantèlement. La crainte est que, si les seuls bons morceaux sont vendus, il y ait de la casse sociale. Avec 3.400 salariés, le groupe Doux est un acteur de poids dans les zones rurales. Sans compter les dizaines de milliers d'emplois induits. Du coup, les salariés se mobilisent, comme à Vannes et à Chateaulin, ces derniers jours.