La ventes aux enchères d'une quarantaine d'oeuvres oubliées d'Henri Martin a représenté 3,4 millions d'euros !
L'une des 42 toiles mises aux enchères, "Le bassin" a déjà été adjugé 750 000 euros, un record mondial pour une oeuvre d'Henri Martin ! Peintre majeur de la fin du XIXème siècle (1860-1943), nombreuses sont ses oeuvres qui ornent les grands bâtiments de l'Etat.
"Le bassin", adjugée 750 000 euros, a été acheté par le musée des Lettres et manuscrits de Paris et sera exposé à côté d'une correspondance d'Henri Martin. C'est une des oeuvres du peintre à rester en France, 14 ont été préemptée par l'Etat pour le musée Henri Martin de Cahors. La totalité de la vente a représenté au final, 3,4 millions d'euros...
Reportage de Géraldine Lassalle et Nicolas Dalaudier sur la vente :
Interviews :
- Michel Maket, Expert
- Carole Jézéquel, Commissaire-priseur "Rennes-Enchères"
Les 42 toiles vendues aux enchères ce dimanche à Rennes sont ainsi toutes signées Henri Martin, et peintes entre 1892 et 1906. A l'époque, le peintre répond à de nombreuses commandes publiques et jouit d'une grande notoriété. Il est un peu le peintre officiel de la IIIème République, ses toiles ornent en particulier, le palais de l'Elysée, la Sorbonne ou le Conseil d'Etat à Paris. Cet artiste portraitiste, paysagiste, dont les sujets sont classiques a été influencé par la technique néo-impressionniste.
Aujourd'hui cette collection oubliée de 42 toiles, retrouvée dans un immeuble du centre de Rennes est mise aux enchères ce dimanche. Elle suscite une énorme curiosité. Il faut dire que ces toiles sont totalement inédites. Elles sont restées d'héritage en héritage dans une même famille, celle d'un magistrat du Nord Paul Riff, et sont ainsi arrivées jusqu'à Rennes. L'estimation globale de la collection atteint plus de 2 millions d'euros.
Lors de l’exposition des toiles à Paris, du 12 au 24 mars, une soixantaine d’acheteurs potentiels se sont montrés intéressés. Des collectionneurs, des professionnels, des Français originaires du Lot, région d’Henri Martin, mais surtout des Anglo-Saxons, particulièrement friands de la peinture impressionniste.
Reportage de Jean-Philippe Tranvouez et Fabien Delaury sur la collection :