Après l'incendie qui a ravagé lundi l'usine Capitaine Houat, la mobilisation s'organise
Lorient : Incendie à l'usine Capitaine Houat
Un impressionnant incendie s'est déclaré cet après-midi sur le port de Lorient, dans les bâtiments de l'usine Capitaine Houat, spécialisée dans la crevette et la découpe de poissons, filliale d'Intermarché.
Trois jours après l'incendie de l'usine de transformation de poisson Capitaine Houat, sur le port de Lorient, tout le monde est sur le pont. Les entreprises et les organisations en lien avec la pêche, doivent quitter leur bâtiment jugé dangereux.
Le feu s'est déclaré lundi à 16h45 sur le port de Lorient, dans un entrepôt de boîtes de conditionnement en polystyrène. Personne ne travaillait en production à ce moment là, seules quelques personnes de l'encadrement étaient présentes dans les bureaux. L'incendie, n'a pas fait de victime.
L'usine Capitaine Houat, installée sur le port de Keroman à Lorient, est spécialisée dans la transformation et la découpe de poisson et crustacés. Filliale du groupe Intermarché, elle emploie pas moins de 150 personnes à Lorient, une centaine à Boulogne.
La chaîne de production ainsi que l'entrepôt où étaient stockées plusieurs milliers de boîtes en polystyrène ont été détruits, ce qui représente 70 % de l'entreprise. Au plus fort de l'incendie, jusqu'à 120 pompiers étaient mobilisés sur place.
Capitaine Houat conditionne le poisson entier, ou le transforme en produits prêts à consommer, filets, darnes, ou plus élaborés comme des brochettes.
C'est la plus grosse entreprise de transformation de poissons et crustacés de la ville et le coup est particulièrement rude pour l'économie du port, le 2ème plus important en France. Mais les élus et les responsables économiques ont vite réagi puiqu'ils semblent avoir dors et déjà trouvé une solution pour permettre de redémarrer l'activité de fileyage de l'entreprise.
Interviews : témoignage d'une salariée, de Christophe Guégan, capitaine des pompiers et du maire de Lorient, Norbert Métairie.
Mercredi, la direction de l'entreprise a tenu a rassurer les salariés, elle leur a assuré qu'il n'y aurait pas de suppression de poste. Ce même jour, les experts des assurances et l'expert judiciaire ont pu pénétrer, à l'intérieur des bâtiments de l'usine de production détruits lundi par un incendie. L'origine accidentelle du sinistre a été confirmée par l'expert judiciaire, même si les causes exactes restent encore à déterminer.
Ils ont également déclaré dangereuse l'essentiel du bâtiment, qui doit être évacué dans les jours prochains.