L'office antifraude européen a ouvert une enquête au sein de l'Agence européenne du Médicament.
Une députée européenne écologiste, Michèle Rivasi, avait transmis des informations concernant des irrégularités potentielles à l'Agence Européenne du Médicament (AEM) dans le cadre de l'affaire du Médiator.
L'Office Antifraude Européen a ouvert une enquête le 22 juillet pour "vérifier les allégations de conflit d'intérêts" a indiqué l'agance à la députée. Cette enquête peut déboucher sur un classement sans suite, un recouvrement financier, une saisine des autorités disciplinaires de l'EMA ou un renvoi du dossier aux autorités judiciaires nationales, a précisé l'Olaf dans sa notification.
En France, deux informations judiciaires contre X pour "tromperie aggravée" et pour "homicides et blessures involontaires" ont été ouvertes dans cette affaire, et un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait mis en lumière en janvier le rôle de plusieurs experts français, qui siégeaient également à l'EMA, dans l'interdiction tardive du médicament.