Une VO, visite officielle d'un ministre, doit se dérouler sans accrocs. Ces visites excèdent rarement une journée, mais font l'objet d'une préparation minutieuse en amont entre le cabinet du ministre et la directrice de cabinet du préfet. Sécurité, protocole : tout est passé au peigne fin.
"Comme c'est un trottoir un peu haut, on fera l'accueil au bord de la route". Pas question de voir des voitures ministérielles en difficulté pour monter un trottoir. Voilà le genre de détails que règlent Frédérique Camilleri, sous-préfète et directrice de cabinet du préfet de Bretagne et d'Ille-et-Vilaine et les services de sécurité avant la visite de la ministre, Laurence Rossignol.Le souci du détail
C'est lors de cette visite de reconnaissance que les détails protocolaires sont abordés. Le ministre souhaite-t-il être accueilli par un préfet ou un sous-préfet en uniforme ou en civil. Qui veut-il voir ? Quelle médiatisation doit avoir lieu autour de cet événement ? Une fois le but du voyage ministériel défini, c'est aux services de la sous-préfecture de proposer un contenu en adéquation avec l'image qui doit ressortir de cette visite.Chacun à sa place
"Le protocole sert à mettre en valeur certaines personnes qui donnent de leur temps pour être présents lors de la visite", explique Frédérique Camilleri. Lors des réunions et des déplacements publics, la place de chacun est donc prédéfinie. Côté sécurité, un parcours de reconnaissance et un déminage sont effectués.Le 29 février 2016, Laurence Rossignol, la ministre de la Famille, de l’Enfance et des Droits des femmes était à Rennes pour une visite officielle. L'une de nos équipes a suivi les préparatifs puis la visite.
Reportage : Hélène Pédech, Christophe Rousseau, Ludovic Decarsin, Benoît Thibaut, Hervé Tiercelin.
Avec Frédérique Camilleri, sous-préfète et directrice de cabinet du Préfet de Bretagne et d'Ille-et-Vilaine.