L'agriculture urbaine gagne du terrain. La deuxième édition du festival des 48h de l'agriculture urbaine aura lieu les 28, 29 et 30 avril partout en France. Pour laisser place à l'agriculture en ville, l'association les Cols Verts de Rennes, celle de Vannes, ou encore la Ville de Quimper, proposent une multitude d'évènements.
Depuis plusieurs années, le festival des 48h de l'agriculture urbaine attire de plus en plus de publics et de villes participantes. L'Association Française de l'Agriculture Urbaine Professionnelle, (l'AFAUP) coordonne l'évènement. Selon elle, les surfaces urbaines cultivées sont en progression.
Les 28,29,30 avril, les structures locales dans de nombreuses villes en France vous ouvrent grand leurs potagers et proposent une multitude d'évènements participatifs.
Un rendez-vous pour les amoureux de la nature
À Rennes, l'association les Cols Verts, invite donc à un week-end festif, du 28 avril au 30 avril. Placé sous le signe du végétal et de la convivialité, ce week-end sera l'occasion de mettre en lumière toutes les actions menées autour de la nature. Visite du potager, formations et conférences, trocs de plantes, ateliers pratiques, balades urbaines, transhumance...tout un programme.
C'est un évènement convivial, servant à mettre en lumière les actions menées par les associations autour de la nature.
Hélène Brethes, Directrice des Cols Verts Rennes
Les temps forts du festival
Le lancement du festival se fera au cinéma Arvor, avec la projection d'un film documentaire "La belle ville". Le dimanche matin, une transhumance aura lieu dans le Quartier du Blosne. Des chiens de troupeau et leurs brebis déambuleront dans le quartier.
/regions/2023/04/12/643699fe8be87_phto-1.jpg)
Les bénéfices d'une agriculture en ville
L'agriculture urbaine consiste à produire de denrées alimentaires au sein des villes. Les cours, les toits ou même des espaces publics peuvent être utilisés pour produire des denrées de base.
Les bénéfices sont nombreux : créations de lien social, reconnexion à l'alimentation, amélioration du cadre de vie, de la biodiversité, création d'emplois d'animateurs ou encore de bergers urbains et d'apiculteurs.
Un futur alimentaire plus autonome
Depuis la crise sanitaire, les urbains se rabattent sur les circuits courts dans un contexte de crise économique. Ils veulent réinvestir la terre pour un futur alimentaire plus autonome. Mais cette agriculture urbaine ne s'oppose pas à l'agriculture traditionnelle, elle est complémentaire. Elle allège aussi le budget alimentation des familles les plus fragiles, économiquement, en ajoutant à leur panier, les fruits et légumes cultivés.
/regions/2023/04/12/6436c2ec3c56b_48haucvr2022.jpg)
Une réponse sociale dans le contexte urbain
La ferme urbaine est aussi souvent associée à des espaces de médiation ou d'insertion. C'est une réponse économique à la nécessité de ramener la nature dans nos villes et d'y restaurer une biodiversité, mais elle répond également au besoin de se rendre acteur de son territoire.
/regions/2023/04/12/6436c3702acb8_generation-verte-21-48hau22-1.jpg)
L'embellissement urbain
La transformation d'espaces inesthétiques en espaces verts et horticoles est aussi un moteur de cette agriculture urbaine. En réduisant des îlots de chaleur bétonnés ou en absorbant les eaux pluviales par exemple. Le compostage permet par ailleurs le maintien d'une certaine biodiversité et recyclage de la matière organique.
- Programme : https://www.les48h.com/programmation/
