Rennes, toujours 3e du championnat avec 37 points, n'est pas parvenu vendredi soir à s'imposer à Nice (1-1) pour mettre la pression sur Marseille, en ouverture de la 21e journée de Ligue 1.
Après avoir perdu à domicile contre l'OM (1-0) après la trêve hivernale, le Stade Rennais a, certes, perdu deux nouveaux points dans la course au podium, mais est surtout parvenu à égaliser en fin de rencontre à Nice. Pourtant, les hommes de Julien Stéphan ont été très entreprenants sur la Côte d'Azur. Mais surtout après la pause, une fois qu'ils ont été menés à la marque.
Alors que la première période a été équilibrée et ouverte, le Gym a rapidement marqué après la pause. Gerzino entré en jeu en première période à la place de Chris Maouassa (27e), victime d'un claquage, a été lancé par une passe en profondeur d'Herelle
En débordement, l'ex-Dijonnais a alors servi parfaitement Kasper Dolberg. Le Danois n'a pas manqué l'offrande pour inscrire son 6e but en L1 avec Nice (1-0, 47e). Dès lors, Rennes a pris le match en main. Mbaye Niang a vu sa tentative repoussée par la barre transversale (64e). Jérémy Rorel a, lui, obligé Walter Benitez à un bel arrêt (69e).
Peu inspirés en contre, les Aiglons, trop défensifs, n'ont pas tenu. Une perte de balle d'Alexis Claude-Maurice au milieu du terrain s'est transformée en contre pour les Bretons. Contre au terme duquel, Flavien Tait a battu Benitez d'une belle volée du gauche dans la surface (1-1, 81e). Forts de cette égalisation tardives, les Rennais pouvaient souffler. Car la première période avait été d'un bon niveau mais énergivore.
Volontaire, le Gym s'est montré rapidement dominateur. Dans un 4-3-3 modulable avec Danilo qui s'est souvent intercalé au milieu, les hommes de Patrick Vieira se sont créés beaucoup de belles opportunités. Notamment par Alexis Claude-Maurice (16e et 19e) et Kasper Dolberg (33e).
Mais à chaque fois, les Aiglons ont manqué de réalisme et de promptide. Comme les Rennais d'ailleurs, avec un très bon Raphinha (11e et 45e) et un dangereux Niang (26e et 32e). Au final, ce nul n'arrange ni Rennes, qui va se déplacer à Angers en Coupe avant de recevoir Nantes le week-end prochain, ni Nice qui stagne avec 29 points, avant de recevoir Lyon deux fois (en Coupe, puis en L1).
"S'il n'y a pas la blessure de Gerzino (Nyamsi), il n'y a pas cette possibilité de centre. Surtout que c'est la seule possibilité de Nice en 2e mi-temps. Le jeu au large était priorisé. Raphinha a été déstabilisant. Il a souvent pris le dessus sur Malang Sarr. Tait est sur la pente ascendante depuis plusieurs semaines. Il a marqué ce soir. Il a été opportuniste.On a fait une très bonne 2e mi-temps. On a pris l'ascendant sur Nice après la pause. Cela a été un match spectaculaire, ouvert, avec deux équipes qui cherchaient à marquer. Il y a des regrets de prendre le but sur cette action. Julien Stephan, entraîneur de Rennes
Même s'il y a quelques regrets sur la 2e mi-temps, le nul est toutefois assez logique. Car il faut regarder le match dans sa globalité. Maouassa a été pris de vomissements
dans l'après-midi et a dû sortir, Morel a été malade puis a eu une alerte musculaire, Gerzino se blesse et en a pour plusieurs semaines. Ce nul permet de laisser un concurrent direct à 8 points. C'est un petit matelas, même si on aurait pu les mettre à 11 points avec une victoire. Il montre aussi qu'on est capable d'être solide. Nice n'a rien en 2e mi-temps. On a fait un match consistant qui nous permet d'avancer. (sur le mercato) On verra ce qui sera possible de faire en défense. Si un joueur doit arriver il faut que ce soit une vraie plus-value. On verra. (sur le classement).
Il reste beaucoup de journées encore. Une meute de loups affamés est derrière nous, avec Lyon, Lille et Monaco. Nous, on est sur la corde raide. On tire dessus."