En maillot de bain dans l'eau, sur la serviette en bord de mer, dans une cabine en thalasso... Les Français aiment le large : 36 % d'entre eux souhaiteraient habiter au bord de la mer. Et à raison : ses bienfaits sont nombreux. Tour d'horizon (non exhaustif !)

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Se détendre en thalassothérapie 


Depuis 30 ans René, 76 ans, se rend au centre de thalassothérapie de Roscoff plusieurs fois dans l'année. Un de ses soins préférés : l'enveloppement d'algues. Allongé sur un matelas, il se fait badigeonner de ce mélange vert par Doriane Salaun, praticienne.

Une fois enveloppé d'un film plastique, le matelas se gonfle. "Il va créer une sudation au corps de la personne pour pouvoir éliminer les toxines et favoriser la pénétration des principes actifs des algues à l'intérieur du corps", décrit-elle.

Le soin dure une quinzaine de minutes. Un quart d'heure hors du temps pour René, atteint d'une pathologie qui lui provoque des tremblements. "Ça décontracte, j'arrive à bouger un peu mieux et je tremble un peu moins", constate-t-il.

Des bienfaits procurés notamment par "les minéraux et les oligo-éléments, contenus dans les algues", souligne Michèle Marchalland, docteure à Valdys à Roscoff. "Le corps les absorbe comme une éponge."

Malgré les clichés qui ont la vie dure, les centres de thalassothérapie ne sont pas réservés aux personnes d'un certain âge. "On peut parler de curatif quand on est âgé, mais pour les plus jeunes, on est dans la prévention", affirme Michèle Marchalland.
 


Les algues sont donc beaucoup utilisées dans la cosmétique. Au Relecq-Kerhuon (Finistère), une usine fournit 90 % des thalassothérapies de France. "La demande est de plus en plus forte", confie Anne-Claire Roudaut, du département marketing. 
 

 

 

Les algues : des prouesses et des promesses


Et pendant que certains se badigeonnent d'algues, en enveloppement ou en cataplasmes, d'autres en mangent. Près de Douarnenez, à la ferme de Keratry, s'est installé un spirulinier. C'est en 2012 que Vincent Salmon, ex-architecte, a construit ses deux serres.

Les clients s'arrachent littéralement les petits sachets de paillettes vertes, vendues 16 euros les 100 grammes. "J'ai été opérée de la thyroïde, et avec la spiruline, je me sens mieux", témoigne une consommatrice. Un autre renchérit : "J'ai été influencé par ma femme pour en prendre, le beau-père en prend, du coup tout le monde en prend".

De fait, la spiruline contient de nombreuses vertus. Elle est notamment utilisée par les sportifs, pour la récupération, et par les personnes âgées pour les défenses immunitaires. "On va y retrouver du fer, des protéines à hauteur de 60 à 70 %, toutes les vitamines sauf la C, les acides aminés essentiels à l'organisme, et d'autres molécules dont un antioxydant, la phycocyanine", note Ludovic Bzdrenga, producteur de spiruline à Saint-Georges-de-Montaigu (Vendée).
 

 

 

Soigner son nez avec un spray nasal


Et la mer n'a pas fini de nous étonner. À Saint-Malo, le Laboratoire de la Mer fabrique un spray nasal, vendu dans 55 pays. Un dispositif médical 100 % breton, dès sa conception. La première étape commence en effet à la pointe de la Varde, dans la cité corsaire. Un camion vient s'approvisionner en eau de mer, deux fois par jour.

"On a un système de pompe qui se trouve immergé dans la zone rocheuse. L'eau arrive par une canalisation souterraine. Ensuite, c'est préfiltré dans le camion", affirme Jean-Marc Delalande, au volant du véhicule. La citerne est en inox, en raison de la corrosivité du sel. Chaque année, 3 millions de litres d'eau de mer sont prélevés.

À moins de 10 km de là, se trouve l'usine de fabrication du spray nasal. L'eau de mer passe d'abord par un ensemble d'étapes, pour enlever les particules restantes. Elle est également stérilisée. Mais nous n'en saurons pas plus : "C'est secret", sourit Nathalie Montembault.

Vient ensuite la mise en flacon qui se déroule dans un environnement ultra stérile : la zone à atmosphère contrôlée (ZAC). Les deux opérateurs sont couverts de la tête au pied. Aucun germe ne doit pénétrer dans ce bunker stérile. "Il y a des contrôles particulaires et organiques qui sont faits tout au long du procédé de la fabrication", poursuit-elle.

Pendant 14 jours, les flacons remplis seront ensuite analysés pour s'assurer une fois encore de l'absence de tout microbe et de tout germe. Ils sont ensuite étiquetés puis mis en étui, dans lequel la canule, l'embout nasal, sera ajoutée plus tard.

Chaque année, 3 millions de flacons sont vendus dans le monde.
 

 

 

Dessiner et méditer sur le sable


Depuis quelques années, Christophe Garcia, naturopathe, organise avec son association Vita-Mandala, des sessions de médiation en bord de mer. "C'est un contexte qui nous permet de bénéficier de tous les stimuli naturels. Ça va nous permettre de mieux prendre conscience de notre environnement, de notre corps, et de l'interaction entre les deux", affirme-t-il.

Christophe Garcia pratique également le beach art, le dessin sur le sable. "Il s'agit d'art éphémère. Il faut choisir le bon moment selon les coefficients de marée et la météo. On va se retrouver à une dizaine de personnes et on va faire un dessin", poursuit-il. Une activité qui permet de respirer l'air chargé en iode, et de se "focaliser sur le moment présent, pour se connecter à soi-même", conclut-il.
 

 

 

La mer n'a pas dévoilé toutes ses promesses


Les scientifiques s'intéressent de près à la mer. À l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), près de Brest (Finistère), est né le projet Horizon 2030.

De nombreuses recherches sont en cours et laissent penser que la médecine de demain pourrait être bleue. Par exemple, les scientifiques surveillent de près un virus marin qui s'attaque à l'huître. Il tue certaines mollécules du mollusque, semblables aux métastases chez l'être humain. Ce virus pourrait-il donc détruire les cellules cancéreuses de l'homme ? La mer n'a pas fini de nous impressionner.
 

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