Une nouvelle étude sur les bébés nés sans bras, avait été lancée par le gouvernement. Cette étude en cours est "étendue à toute la France" a annoncé ce mercredi le Dr. François Bourdillon, directeur de l'agence Santé publique France. Alors que 11 nouveaux cas ont été identifiés dans l'Ain.
Interrogé sur RTL, le directeur général de l'agence sanitaire a précisé que les résultats de l'enquête "pour la France entière" sont attendus "à peu près dans trois mois". L'enquête s'est en premier lieu focalisée sur le département de l'Ain où onze cas suspects supplémentaires d'enfants nés entre 2000 et 2014 avec une malformation des membres supérieurs ont été identifiés. Cela porte le total à 18 cas sur quinze ans pour le département. "Nous avons commencé par le département de l'Ain, nous finirons dans le mois prochain la région Rhône-Alpes et nous couvrirons l'ensemble du territoire", a détaillé François Bourdillon. "Rien ne vous est caché", a-t-il assuré.
Agnès Buzyn : "Je veux savoir, je pense que toute la France veut savoir"
Interrogée sur les causes possibles de ces malformations, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a indiqué sur BFMTV et RMC qu'elle les ignorait. "Je veux savoir, je pense que toute la France veut savoir" a-t-elle indiqué. "Nous ne voulons fermer aucune piste. C'est possiblement une piste environnementale, c'est peut-être ce qu'elles (les femmes enceintes, ndlr) ont mangé, c'est peut-être ce qu'elles ont respiré". A charge pour l'Anses (l'agence de sécurité sanitaire, ndlr) et Santé publique France "d'explorer ces cas, de retourner voir les mères, les familles, essayer de comprendre quel point commun il peut y avoir entre ces familles", a expliqué la ministre.