Grand Prix de Plouay, Bretagne Classic Ouest-France : les Français face à Viviani

Warren Barguil (Arkea-Samsic), Christophe Laporte (Cofidis) et Arnaud Démare (Groupama-FDJ) tenteront de faire barrage à l'Italien Elia Viviani (Deceuninck-QuickStep), auréolé d'un récent titre de champion d'Europe, sur le parcours de 248 km de la 83e Bretagne Classic (Grand Prix de Plouay) dimanche

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Viviani, c'est l'homme en forme du moment. Déjà très en vue sur le Tour de France avec à la clé une victoire d'étape, le sprinteur passé glorieusement par la piste a empoché la Ride London puis a décroché le titre européen le 11 août à Alkmaar, en Norvège. Le champion d'Italie 2018, 30 ans, a ensuite fait un crochet par le nord de l'Allemagne pour s'imposer pour la troisième année consécutive lors de la Cyclassics de Hambourg, six jours avant de s'aligner à Plouay.
 

Pas de vainqueur breton depuis 1992

Dans l'équipe la plus bretonne d'un plateau très relevé, Warren Barguil, le natif du Morbihan, voudra surfer sur la vague d'une 10e place au Tour de France, alors que Laporte arrivera en confiance, dans la foulée d'un Tour du Poitou-Charentes qu'il a dominé cette semaine.

Autre équipe à l'accent breton, Groupama-FDJ comptera sur Démare, qui a décroché une étape sur le dernier Giro, mais jamais en veine (42e en 2012) en Bretagne. Depuis Ronan Pensec en 1992, aucun coureur breton n'est monté sur la première marche de l'épreuve.  

248 km et 3350 m de dénivelé

De Plouay à Plouay, sur 248,1 km (234,2 km en ligne et un circuit de 13,9 km), les coureurs tireront d'abord un long bord en diagonale vers la côte du Finistère, où débutera la retransmission télévisée sur France 3, dans une zone où le vent pourrait créer des bordures.
Le parcours reviendra ensuite dans les terres en direction de Plouay, sur un profil accidenté avec un fort dénivelé grâce notamment à la côte de Ménez Quelc'h.
"Tout ce dénivelé, c'est aussi pour préparer le Mondial du Yorkshire (fin septembre au Royaume-Uni), qui se déroulera dans les mêmes conditions", souligne l'organisateur Jean-Yves Tranvaux qui voulait attirer un maximum de prétendants au maillot arc-en-ciel.Aux deux tiers de la course, le peloton arrivera sur ce qui pourrait être un vrai tournant, l'enchaînement de la bosse de Kaliforn avec deux nouveaux passages étroits non goudronnés où le placement des coureurs sera déterminant, surtout dans la portion la plus raide (9% de pente). "Le but est de créer un premier écrémage à 80 km de l'arrivée", confie Tranvaux.

Au terme du circuit final de 13,9 km, avec au passage l'inévitable côte de Ty Marrec, il ne restera plus que quelques centaines de mètres avant de connaître le successeur du Belge Oliver Naesen, vainqueur en 2018.
 
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