Cyclisme. Barguil et Bardet réunis dans une même équipe. "Deux grosses cartouches " qui rêvent de faire des cartons

Les Boucles Drôme-Ardèche qui se déroulent ces 24 et 25 février vont voir s'aligner pour la première fois sous les mêmes couleurs deux des chouchous du peloton, Romain Bardet et Warren Barguil. Ravis de se retrouver au sein de la même équipe DSM, les deux coureurs, "deux grosses cartouches" rêvent de coups d'éclat.

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Associés pour la première fois chez DSM, les vétérans français Romain Bardet et Warren Barguil visent des coups d'éclat en 2024, à commencer ce week-end aux Boucles Drôme-Ardèche, tout en chapeautant leurs jeunes coéquipiers.

"On est les vieux", plaisante Bardet, 33 ans, qui s'épanouit depuis 2021 au sein de la formation néerlandaise où le méticuleux Auvergnat goûte à un lâcher prise teinté d'un professionnalisme poussé.

A 32 ans, Warren Barguil sent lui aussi qu'il "commence à faire partie des murs" au moment de retrouver l'équipe de ses débuts en pro en 2013 lorsqu'elle s'appelait encore Argos-Shimano.Après six ans chez Arkéa-Samsic, le Breton avait envie de "sortir de (s)a zone de confort". Il s'en était ouvert dès le printemps 2023 auprès de Bardet qui lui glisse alors: "ce serait cool que tu viennes chez nous".

C'est chose faite depuis cet hiver pour les deux Français qui ont d'emblée fait chambre commune lors de leur premier stage en Espagne où l'AFP les a rencontrés en janvier.

Ce week-end, ils vont courir ensemble dans la même équipe pour la première fois lors de la Faun Ardèche Classic samedi et la Drôme Classic dimanche.

 

Le Tour de France dans le viseur

"C'est génial, savoure Bardet. Quand Warren m'a parlé la première fois de sa venue, j'étais super ravi. Ces dernières années il n'a peut-être pas réussi à mettre tout bout à bout pour que ça se transforme en supers résultats mais dans l'attitude en course c'est un vrai coursier. En France, il est dans le Top 3 des mecs qui ont l'ADN du coureur."

Barguil, récent sixième du Tour d'Oman, a aussi "hâte que ça commence". "On se connaît depuis les juniors mais on n'a jamais été dans la même équipe, sauf en équipe de France. Ca va être super."

Les deux coureurs présentent un profil similaire qui les a orientés vers les courses par étapes et le classement général des grands Tours. Vainqueur du Tour de l'Avenir en 2012, Barguil a terminé deux fois dixième du Tour de France en 2017 (avec 2 victoires d'étape en prime) et 2019 et huitième de la Vuelta en 2014.

Bardet a fait mieux encore avec six Top 10 sur le Tour, dont deux podiums (2e en 2016, 3e l'année suivante), et trois victoires d'étape. Dépassés aujourd'hui par les Pogacar, Vingegaard et Evenepoel, ils veulent se muer en chasseurs d'étape l'été prochain sur le Tour où leur association pourrait faire des étincelles."Ca peut être cool, glisse Bardet. Si on est vraiment au top tous les deux et qu'on se retrouve dans des échappées ça va être un vrai atout pour nous."

 

 "Deux grosses cartouches" 


"Pour les échappés je pense ça va être un Tour passionnant, abonde Barguil. On a un profil un peu similaire. Ça nous motive déjà d'aller jouer les étapes ensemble. C'est toujours plus simple quand on peut se reposer sur un coéquipier qui aussi sent bien la course. On a deux grosses cartouches et si on est tous les deux devant c'est encore mieux."

Pour préparer leur affaire, les deux prévoient même de partir ensemble en "stage perso" au mois de juin. Mais les deux Français sont aussi là pour encadrer des coéquipiers souvent très jeunes. Surtout Bardet pour qui ça pourrait être la dernière année."C'est mon rôle. Les mecs sont déjà très posés. Moi j'étais un autodidacte. Tout était encore hyper secret. Maintenant on suit tous le même programme. Mais je peux les aider sur l'attitude en course, sur comment sentir les choses", dit l'Auvergnat.

Barguil, qui a signé pour trois ans, est lui "surtout là pour les résultats au début" mais se voit aussi déjà dans la transmission."La nouvelle génération, ils connaissent un peu tout sur tout. Mais l'expérience ne s'achète pas. Si je peux aider les jeunes tactiquement ou donner des petits conseils c'est bien", souligne celui qui se voit bien en "capitaine de route dans le futur".

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