Sami Aït- Abdelmalek avait trouvé la mort un samedi d’octobre 2018. Sur son chemin, ce soir-là, le jeune homme de 28 ans avait croisé ses deux agresseurs. Une agression sur fond d’alcool qui tourne au drame. Les auteurs des coups ont été reconnus coupables d’homicide involontaire et condamnés à 8 et 10 ans de réclusion.
Le verdict est tombé quatre ans jour pour jour après les obsèques de Sami Aït-Abdelmalek, le 25 octobre 2018. 8 et 10 ans de réclusion pour les deux jeunes gens qui lui ont ôté la vie.
Le 20 octobre 2018, Sami Aït-Abdelmalek était passé boire un verre à Questembert. Le jeune homme, employé de la SAUR, venait d’emménager dans son nouvel appartement. Il avait bu. Sur son chemin, il a croisé deux jeunes de Questembert, le ton est monté, puis redescendu autour d’un autre verre, avant qu’une violente dispute n’éclate sous les halles.
Des coups de skate-board
Sami, fortement alcoolisé, n’est pas en état de se défendre, mais les coups pleuvent. Des coups de poing d’abord puis un des jeunes se sert de son skate-board pour frapper.
A 21h58, les pompiers arrivés sur place constatent le décès du jeune homme. Ses deux agresseurs sont interpellés quelques heures plus tard. Tous deux ont reconnu les coups portés, mais l’intention de tuer n’a pas été établie.
L'avocate générale avait réclamé 12 ans de réclusion
Dans son réquisitoire, décrit Le Télégramme, l’avocate générale avait demandé 12 ans de réclusion contre les deux jeunes, âgés aujourd’hui de 22 et 23 ans. Evoquant une "scène unique de violence, il n’y a donc pas à déterminer qui a donné le coup mortel" a-t-elle expliqué.
La cour d’assises a néanmoins établi une différence entre les deux jeune. Celui qui a donné les coups avec son skate-board est condamné à 8 ans de réclusion, le second, qui avait déjà un casier judiciaire, à 10 ans d'emprisonnement.