Un CSE extraordinaire s’est tenu ce mercredi 21 juillet à la fonderie de Bretagne. Une procédure obligatoire pour informer les salariés dans le cadre de la mise en vente de leur entreprise. Douze éventuels repreneurs discutent encore, deux ont visité l’usine.
Renault a confié au cabinet de conseil Ernst&Young la mission de trouver un repreneur pour la fonderie de Bretagne (FDB) à Caudan, dans le Morbihan. Ce mercredi 21 juillet, un CSE extraordinaire s’est donc tenu pour informer les représentants des salariés de l’avancée des démarches.
A ce stade de la procédure, aucun nom ne peut filtrer. Les seules informations communiquées relèvent de chiffres : sur les 194 entreprises contactées par le cabinet de conseil, douze discutent encore et deux ont visité le site.
Les salariés craignent qu’il n’y ait aucune fonderie dans les sociétés intéressées. "On vit ce qu’a vécu la fonderie du Poitou, on leur a parlé de reconversion et en fait, la partie fonte a été liquidée", explique Maël Le Goff, secrétaire général CGT à la FDB.
Les marges de manoeuvre de l'Etat pour aider les salariés
"On est dans l’expectative complète. On ne sait pas grand-chose si ce n’est que Renault veut partir. Mais derrière il y a des gens qui surveillent…", poursuit Maël Le Goff.
En clair, la branche automobile demande des aides de l’Etat pour surmonter le passage au moteur électrique et à hydrogène voulu par la Commission européenne à l’horizon 2035.
En contrepartie de ces subventions, l’Etat pourrait exiger des constructeurs des engagements sur l’emploi sur le territoire français. Avec à la clé des relocalisations et des assurances de maintien d’activité pour certains sites.
Le site de Caudan compte actuellement 334 salariés. En septembre 2021, 20 partiront en retraite anticipée.