Le 22ème festival international du film insulaire de Groix qui a débuté ce mercredi fait honneur cette année aux îles écossaises. Projections débats autour des thématiques liés à l'insularité, expositions, concerts, spectacles... C'est parti pour cinq jours de festivités.
"Au suivant !"... A l'entrée de la salle de cinéma, sur le site de Port Lay, les festivaliers se bousculent ce jeudi matin.
Le festival international du film insulaire vient tout juste de débuter sur l'île de Groix. Pas question pour certains d'en perdre une seule miette.
Cornemuse en introduction
"L’Or des Mac Crimmon" est le premier film projeté dans le cadre de cette 22ème édition. Un documentaire, tourné en France et en Ecosse sur Patrick Molard, l’héritier d’une dynastie de sonneurs de cornemuse de l’île de Skye. Gérard Alle, le réalisateur est présent, ainsi que le personnage principal : Patrick Molard qui est venu avec son instrument... La séance débute sur un air de cornemuse écossaise. Le décor est planté.
Comme tous les ans depuis 2001, le Fifig (association de loi 1901) organise à la fin du mois d'août le Festival International du Film Insulaire de Groix pour que les "cultures insulaires du monde puissent venir s’exprimer, en images et en musique…" Le but est de "faciliter, à travers un événement fédérateur, les rencontres et les échanges en donnant la parole aux insulaires du monde entier" rappellent les organisateurs.
790 îles écossaises
Dix ans après la découverte (en 2013) de l'Irlande, le Fifig a donc choisi cette année, de retrourner en terres celtiques. Direction cette fois, l’Écosse et de ses quelques 790 îles réparties sur quatre archipels : "Hormis les îles de Lewis, Harris, Skye et les îles principales des archipels des Orcades et de Shetland à la population plus conséquente, plus de la moitié des îles sont faiblement peuplées, avec moins de 100 habitants. Alors, comment vit-on sur ces territoires isolés ? Comment mener une vie ordinaire dans des circonstances extraordinaires, une vie façonnée par une nature sauvage, un climat changeant, un sentiment d’isolement mais aussi une forte cohésion communautaire ? "
Pour tenter de répondre à ces question, le Festival propose de multiples supports : documentaires, fictions, mais aussi spectacles, livres et concerts, pour s'imprégner de cette "culture qui nous ressemble d’une certaine manière et qui garde pourtant aussi toute sa singularité."
Programmation pluridisciplinaire
"C'est d'abord un festival de films, mais pas que ! confirme Audrey Pesché, directrice artistique du Festival International du film insulaire de Groix. "On aime bien aller chercher différentes formes d'art. On a notamment plein d'expositions d'artistes écossais et groisillons, mais aussi des concerts tous les soirs, des spectacles vivants... On a aussi une librairie du festival, des rencontres littéraires liées à l'insularité.... Tout un panorama comme ça chacun peut prendre ce qu'il veut, flaner et faire ses porpres choix."
Une proposition qui risque cette année encore d'attirer beaucoup de festivaliers sur l'île de Groix. le Festival se poursuit jusqu'à dimanche.