Colère des agriculteurs. Les barrages levés, la remise en état des routes coûterait "entre un et deux millions d'euros"

Des tonnes de terre, des feux de pneus, de palettes, des gravats. Après la levée des barrages par les agriculteurs dès ce vendredi 2 février, la remise en état des routes a commencé. Retour ce lundi sur la RN165, où il faut refaire 80 mètres de bitume.

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Les blocages des agriculteurs étant levés, place maintenant aux réparations. Au niveau de Kervignac, au sud d'Hennebont dans le Morbihan, la RN165 est détériorée en profondeur : il a fallu retirer le revêtement de la route sur 5 cm, et même 6 cm par endroits, pour réparer la portion de voie de 80 mètres de long la plus abîmée, des deux côtés de la route nationale. 

Incertitude sur les délais

Les agriculteurs des JA et de la FDSEA partis de ce point de blocage, la route doit être remise en état. Le groupe Pigeon et de la société Bremat Rabotage ont déployé leurs équipes. Ce matin du lundi 5 février, c'est le nouvel enrobé qui est déversé et aplani sur la route. La route pourrait rouvrir mardi 06 ou mercredi 07 février, et d'ici là, les déviations restent d'actualité.

"On fait tourner des patrouilles pour s'assurer que les déviations sont toujours bien posées, que les barrages sont bien en place, mais malheureusement quelques usagers se permettent de forcer les barrages, déplore Alain Tisseyre, responsable adjoint de la Direction interrégionale des routes de l’ouest à Lanester. Alors que ça représente un grand danger : pour les usagers, il y a le risque de percuter nos engins de chantiers, et pour notre personnel, le risque d'être renversé."  

LIRE : 700 tonnes de terre, des pneus, des gravats, il faut maintenant nettoyer

La question "sensible" du coût des travaux

Alors que la Direction interrégionale des routes de l’ouest (Diro) s'affaire à remplacer les glissières de sécurité abîmées, pointe naturellement l'interrogation sur le montant de la facture. Dans un premier temps, le coût pour remettre en état les routes bretonnes touchées par des mobilisations agricoles a été estimé "entre un et deux millions d'euros" par la Diro, citée par Le Télégramme.

Contactée ce lundi, cette dernière n'avance plus de fourchette, et précise qu'elle "doit demander l'autorisation de la préfecture du Morbihan pour savoir si [elle] peut communiquer sur cette question sensible". 

Un chiffrage du coût des destructions occasionnées par les manifestations d'agriculteurs dans ce département sera-t-il rendu public ? 
Une communication de la préfecture est finalement annoncée sur ce sujet, lorsque les travaux seront terminés dans le département, notamment ceux à proximité de Ploërmel, sur les anciens points de blocage de la RN 166.

Ce lundi, l'engin de marquage au sol trace sa ligne blanche continue sur l'asphalte luisant, sans pour autant annoncer l'achèvement des rénovations : pour que la peinture tienne, il ne faut pas qu'il pleuve dans la journée. Un aléa météorologique qui empêche de dire précisément quand la route sera rendue à la circulation. 

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